Les musulmans ont demandé le repentir lors de ‘la nuit de la miséricorde’ à la mosquée « Rahman »de Vilvoorde
En fait, encore une fois, il s’agit d’une tradition issue de l’empire ottoman qui est fort controversée.
Par exemples, la communauté marocaine ne tient pas compte de ces soirées sacrées pour la communauté turque.
Or, la nuit de ce jeudi 22 mars incluait une double connotation religieuse pour les turcs du monde.
Premièrement, comme de coutume, le jeudi soir est en fait « la » soirée la plus importante de la semaine. En effet, celle-ci représente les prémisses du vendredi (jour saint du monde musulman).
Les raisons invoquées sont notamment que les portes du paradis s’ouvrent les lundis et les jeudis. Par conséquent, les demandes de miséricorde et de repentir doivent être intenses ces jours de la semaine. Le prophète (prières et salutations soient sur lui) jeûnait régulièrement ces jours indépendamment du saint mois du Ramadan.
Deuxièmement, la nuit sacrée du ‘Regaib’, qui à une origine arabe, est la nuit qui donne le « start » des :
- Trois mois sacrés du monde musulman (rejep, chabane et ramazan)
- Le début du jeûne (eh oui les plus courageux font 3 mois de jeûne jusqu’au ramadan inclus)
- Le paroxysme de la miséricorde, de l’abondance et du pardon accordés
Leyle-i-Regaip fait partie d’une des 5 nuits sacrées pendants lesquelles le prophète (prières et salutations soient sur lui) :
- La nuit reliant le jeudi à vendredi
- Le premier vendredi du mois de ramadan
- La soirée du 15 ème jour du mois de chabane
- Le jour de la fête du ramadan
- Le jour de la fête du sacrifice
Enfin, durant la nuit de Leyle-i-Regaib, les musulmans se rendent très généralement dans les mosquées archicombles pour implorer, demander et invoquer le pardon.
La mosquée de Vilvoorde, Rahman, sise à Cyriel Buysestraat 14 à Vilvoorde, a accueilli les fidèles et ont participé en cœur aux invocations prononcées par l’imam de l’institution.
Erkan Ozdemir / La Manchette