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Schaerbeek et St Josse accordent leurs violons pour la « braderie Brabant » du 7 avril 2018

A l’initiative des échevins des Classes Moyennes de ces deux communes limitrophes, Schaerbeek et Saint-Josse se mettent sur la même note pour lancer ce projet récurrent.

Il s’agit là d’une activité annuelle considérée comme cruciale par les commerçants de la cellule « Brabant » (du nom de la célèbre rue du même nom) quant à une relance économique.

En effet, nul n’est censé ignorer que la bulle économique de cette rue a pris du plomb dans l’aile ces dernières années.

Le quartier Nord Schaerbeekois a, malheureusement, subi un ‘relifting’ de son paysage et devient de plus en plus mal fréquenté. Quant à la partie tennoodoise, le maïeur de St-Josse, Emir Kir, essaie bon gré mal gré de maintenir une cohésion sociale et urbanistique dans les actuels et futurs projets en cours.

Toujours est-il que la question de l’insufflation d’un bon air financier passe par ces activités de braderies qui favorise nettement l’économie locale.

Donc, l’harmonie tonale est déjà réalisée et les rendez-vous sont désormais pris entre les deux communes voisines.

« Je suis favorable à des collaborations avec St Josse. Dans ce cas ci, braderie et brocante se complètent même si c’est la braderie côté Schaerbeek qui est le moteur principal de l’ensemble. » rapporte l’échevin schaerbeekois à la crinière blanche Etienne Noêl.

Le 7 avril 2018 est donc la date choisie pour lancer les festivités d’achats et ventes.

Cette fameuse brocante est désormais connue par l’affluence incroyable du nombre d’acheteurs. Cette activité est aussi très prisée par le monde politique qui y voit un véritable bastion en termes de potentiel électoral.

En effet, le moment est idéalement choisi de pouvoir prêcher la bonne foi aux milliers de visiteurs de jour là.

Enfin, l’atrium des commerçants de la Rue de Brabant tient toujours ses réunions afin d’aiguiser au mieux les distributions d’échoppes de fortune de ce jour en faisant profiter un maximum les commerçants du quartier en question.

Erkan Ozdemir / La Manchette