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Parking de Transition : un gros échec signé Pascal Smet !

En fouinant dans les lignes de travaux parlementaires de la Région de Bruxelles, on peut tomber sur des énormités.

Dans le top 3, on peut lire dans la “Présentation du plan régional de développement durable (PRDD)”, une réflexion faite par le député Vincent de Wolf pour le groupe MR :

“À propos des parkings de transit, monstre du Lochness aux yeux du groupe MR, on annonce aujourd’hui 25.000 places. Tous les chiffres ont couru en la matière. M. Pascal Smet, dès la législature 2004-2006, a successivement promis 10.000 places, 15.000 places, 20.000 places. On en est aujourd’hui à moins de 2.000. Est-ce sérieux ? explique De Wolf pour le groupe MR dans un échanges de vues dans ce fameux rapport du PRDD.

Avant tout, il faut déjà placer un cadre en définissant les parkings de transit et dissuasion.

Le site “Parkandride” nous apprend que :

“On appelle parfois les parkings P+R des “parkings de transit” ou “parkings de dissuasion”.

L’Agence régionale du stationnement, parking.brussels, souhaite gérer activement ces parkings avec pour objectif de réserver prioritairement les places de stationnement aux usagers de la formule Park & ​​Ride. L’accord de coalition 2014-2019 du gouvernement bruxellois prévoit d’atteindre à terme 10.000 places de stationnement P+R sur le territoire de la Région.
 
Actuellement seul le parking Crainhem est géré tel un P+R avec une formule d’abonnement. Il demeure gratuit, mais si vous souhaitez y avoir accès, il vous faudra introduire une demande officielle.
 

Les autres parkings sont libres d’accès et gratuits. Pratiquement, ils sont surtout utilisés par des particuliers (des riverains) ou comme places de stationnement temporaires par ceux qui font des achats dans les environs.

Le parking Lennik-Erasme est géré par une société privée (Indigo) qui en a obtenu la concession avant la création de l’Agence du stationnement. 175 places de stationnement sur les 675 que compte ce parking sont réservées au P+R.”

Il est clair que sur base de ces chiffres, on peut clairement signifier que les objectifs pensés par Pascal Smet depuis 12 ans sont loin d’être remplis et qu’il s’agit d’un énorme échec dans son chef et de son groupe parlementaire !
E O / La Manchette