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Saint-Josse : Ecrivaine et phénomène des médias sociaux, Nilgun Bodur en visite à la maison communale

Très connue pour ses partages détonnant sur les réseaux sociaux, Nilgun Bodur a été ébahie par le style architectural « Beaux-Arts » de la maison communale de Saint-Josse.

En outre, auteure de déjà plusieurs œuvres comme « Sen Gittin Ya Ben Cok Guzellestim » (Je suis beaucoup plus belle depuis que t’es parti), elle s’est dressée en véritable « outsider » de la littérature turque.

Par ailleurs, elle prend déjà la tête des meilleures ventes de livres en Turquie depuis un bon moment déjà.

Son portrait biographique est assez atypique mais s’impose en une ode à la joie.

Née en 1974 à la ville d’Istanbul, elle a mené une jeunesse très difficile. A 12 ans déjà, elle vendait des « cake » devant son lycée stambouliote afin de subvenir aux frais de ses études secondaires entamées. Par la suite, elle s’est lancée dans le monde des affaires en soignant l’image des grandes marques de sociétés turques.

Elle a déjà écrit deux ‘best-seller’ dont entre autres « Siradaki Tesekkurum Bana Yalnis Yapanlara » (J’adresse mes remerciements à ceux qui m’ont fait du mal).

« Durant 20 ans, je me suis occupée de l’image de grandes marques en Turquie. J’avais en gestion l’aspect ‘end to end marketing’ de plusieurs sociétés. Debout à 5h du matin jusqu’aux heures tardives de la nuit, j’avais pour objectif final d’augmenter au maximum les ventes des sociétés en portefeuille. Après un divorce tumultueux, j’ai décidé de reprendre le cap de la vie d’une manière plus sereine en m’engageant corps et âme à l’écriture » engage l’entrevue Nilgun Bodur.

Un échange très intéressant entre Nilgun Bodur, accompagnée par Ayse Bagci, et le bourgmestre hôte Emir Kir de Saint-Josse a débuté sur les chapeaux de roues.

Plusieurs aspects ont été évoqués sur base de la vision politique aiguisée de l’homme fort de 1210 et l’artiste de lettres Nilgun Bodur.

La rédactrice a emmagasiné une forte connaissance de la psychologie des gens et la sociologie de manière générale.

« Enfin, je suis aussi une conférencière et fait partager un maximum de connaissances à mes ‘followers’ en leur soumettant mes expériences de vie. Le « positivisme » est la dynamique clef d’une réussite et il faut un maximum se défaire des ondes négatives qui nous entourent ».

Il ne faut absolument pas laisser les déceptions de la vie investirent votre vie. Le plus important est de se retrouver dans quelque chose et ne pas se laisser entraîner dans le cercle vicieux de la dépression. En fait, tout simplement, le cercle vertueux se trouve dans la reconversion de l’âme dans le positivisme. Cela peut se faire de toutes les manières envisageables, même physiquement. Garder la forme après une déception amoureuse ou professionnelle est déjà un aboutissement du soi. »

Emir Kir a relaté quelques expériences de sa carrière d’homme politique qui confirmaient les propos tenus par Nilgun Bodur.

A la fin de la visite de courtoisie, Nilgun Bodur a insisté pour partager un ‘live’ sur son compte bien garni d’un réseau social afin de faire profiter l’architecture communale en compagnie du bourgmestre Kir et Ayse Bagci.

Erkan Ozdemir / La Manchette