« Brussels European Football Cup 2019 », Emir Kir : l’investissement sportif pour les jeunes est primordial !
Emir Kir, grand amateur de sports notamment de foot, adresse ses francs sentiments aux responsables du Crossing de Schaerbeek dans le cadre du la prestigieuse « Brussels Football European Cup ».
Il s’agit d’un événement que l’on qualifier de véritablement mondial. Je crois qu’il n’y pas de tournoi international pour enfants aussi prestigieux que celui organisé par le Crossing de Schaerbeek. Au départ, avec le défunt Georges Hasaert et évidemment depuis l’arrivée d’Erdal Sevik, de son équipe et surtout de Thierry Forton, cet événement a pris une ampleur extraordinaire.
Quand j’étais ministre des sports, j’avais évidemment apporté tout mon soutien.
Je suis heureux de voir que les gouvernements se succèdent et continuent à soutenir cet événement qui accueille des clubs aussi prestigieux que Barcelone, Manchester City, Juventus ou encore Ajax.
Parmi les clubs de renommée internationale turque, le Galatasaray et Fenerbahce sont aussi des coutumiers de ce tournoi.
C’est non seulement un événement exceptionnel sur le plan sportif footballistique en rassemblant ce qui se fait de mieux pratiquement dans le monde mais également sur le plan de l’enrichissement culturel et social. 3 jours d’échanges et de rencontres, c’est donc un événement qui permet à Bruxelles de rayonner dans le monde. Quand on vient de Barcelone ou encore de Manchester, ce n’est pas par le hasard. C’est parce qu’ici, il y’a une manière de faire, il y a un savoir faire qui est reconnu à l’étranger.
Je voudrais à cet égard remercier et féliciter tout le club du Crossing de Schaerbeek pour le travail colossal qu’ils font. Je voudrais aussi remercier en plus des pouvoirs publics, tous les sponsors qui sont très nombreux et qui se sont associés depuis de nombreuses années et qui font en sorte que cet événement grandit toujours. Et aussi dire qu’en tant que bourgmestre de Saint-Josse, je suis très honoré de pouvoir apporter mon soutien depuis maintenant de nombreuses années. Il s’agit ici d’un tournoi fédérateur qui rassemble tous les amoureux du ballon rond et permet de faire la plus promotion pour le pays.
Une image que je retiens de ce championnat, ce sont notamment les gestes de « Fair-play » entre les deux grands ténors de la Turquie. Il y a peu, c’était le derby en Turquie entre les deux grands clubs Galatasaray-Fenerbahce, et le « Fair play » y était aussi de mise. Ici, on a vu clairement que les enfants sont innocents et qu’ils savent dépasser les petites querelles.
Je crois que la Turquie a connu, comme d’autres pays comme la Pologne par exemple, un grand essor sur le plan du football. C’est un des pays qui a construit le plus d’infrastructures sportives pour le football notamment avec des stades un peu partout. Je pense que le parent pauvre des jeunes reste encore la formation des jeunes. C’est vrai que le temps est venu que les moyens aillent dans la formation des jeunes et que les championnats commencent dès le plus jeune âge, à 6 ans. Il y a un retard en commençant à 11-12 ans en Turquie. Mais malgré tout, on voit qu’il y a énormément de talents parce que ce sont des clubs qui polarisent vraiment la jeunesse turque « termine l’interview Emir Kir.
Erkan Ozdemir / La Manchette