23 avril, Fête nationale de la Souveraineté turque et des enfants : Emir Kir adresse un message important aux enfants
Il est de coutume que chaque année la Turquie fête le 23 avril, la fête de la Souveraineté nationale et de l’Enfance.
C’est dans cette perspective que cette année, toujours à l’initiative de l’ambassade de Turquie en Belgique et à travers son ambassadeur Levent Gumrukcu, cette fête a eu lieu ce dimanche 28 avril à la très belle salle du Passage 44.
En effet, les grandes lignes sont tracées, il ne reste plus qu’à remplir le contenu.
L’effervescence est palpable. Les enfants affichent leur plus beau sourire. Ils sont endimanchés dans leur plus beau costume et ainsi le ton est donné.
Parfois timides, souvent courageux, la scène arbore des mises en scènes dignes des plus grands.
Les discours se sont enchainés très vite mais celui du bourgmestre Emir Kir était plein de messages par rapport à l’actualité dramatique schaerbeekoise de ces derniers temps qui a placé en émoi tout le monde.
« La Commune de Saint-Josse soutient pleinement cet anniversaire. Tout d’abord parce que nous avons une importante communauté d’origine turque à Saint-Josse et en Belgique qui est parfaitement bien intégrée dans notre pays.
Ensuite, parce que la Turquie peut être fière de son histoire et de ce grand homme qui est Ataturk. Non seulement, il a fait triompher ces forces en obtenant l’indépendance mais aussi parce qu’il a semé les graines de la paix en offrant une fête qui symbolise la paix.
Et qui de mieux pourrait symboliser la paix, si ce n’est nos enfants et tous les enfants du monde.
Donc, Monsieur l’ambassadeur (ndlr : l’ambassadeur de Turquie en Belgique Levent Gumrukcu), m’associer à vous, à la Turquie et soutenir cette fête, c’est atteindre l’universalité parce que Ataturk, au départ d’un évenement aussi important que l’indépendance et la souveraineté nationale de la Turquie a souhaité élargir et atteindre l’universalité à travers les enfants. Et, encore une fois, je suis heureux que la commune de Saint-Josse puisse y contribuer. » conclut Emir Kir avant de quitter le devant de la scène.
Erkan Ozdemir / La Manchette