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Emir Kir : “dernière ligne droite après 5 années de campagne !”

Comme déjà énoncé précédemment, les campagnes se suivent mais ne se ressemblent pas.

On pourrait même dire que la garde meurt pour certains mais apparemment ne se meurt pas ou presque.

Dans le jeu de rouleau compresseur électoral, Emir Kir se positionne parmi la tête du peloton.

En effet, flanqué de ses troupes, le bourgmestre de Saint-Josse convint par son bilan bicaméral sur base des deux niveaux de pouvoir qu’il honore.

Sa casquette de bourgmestre est de toute évidence le terreau fertile sur base duquel il élabore son argumentaire à un niveau supérieur de pouvoir. En effet, sa fonction de député fédéral le nanti, de facto, de consigner les desiderata ou giries de la population communale.

Dans le contexte actuel, il s’agit d’un gageur de s’ériger face à un gouvernement cible de l’acrimonie d’une Belgique à bout de souffle.

Toujours est-il que les nuits et les jours du bourgmestre s’enchainent à une vitesse effarante. En fait, les nuits n’existent presque plus. Le travail communal et majoral est soumis à la même cadence d’un « business as usual » qui n’en finit pas.

Et les moments de répit sont tout simplement métamorphosés en une conjugaison de saynètes de campagne électorale. Celle-ci adosse, par la force des choses, un alliage enfantin quand l’érudit n’jamais délaissé le terrain.
Cet élément, d’apparence facile, revêt clairement l’attribution d’être la pièce maîtresse de l’échiquier.

Une citation de l’écrivain Frédéric Mistral rapportait jadis que « Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut ». Sur base de ce postulat, Emir Kir a ancré ses racines dans le plus profond de ce qui a fait de lui le politique d’aujourd’hui, le peuple !

Il n’est pas du genre à se laisser tenter par l’oisiveté que pourrait lui offrir ses fonctions. A contrario, il s’est pris pour objectif de toujours préférer la route sinueuse de servir la population avec honneur.

Sa campagne débute dès le lendemain de sa montée en charge au poste qu’il occupe. Il n’a jamais admis le fait de s’agiter dans les rues à l’approche d’une échéance électorale. Tout ceci a évidemment un coût et pas des moindres. Le rognage sur une vie de famille, une vie sociale, une vie de patriarche familial mais pour lui : « Politicien, tu l’es ou tu ne l’es pas ! ».

Et c’est dans ce même état d’âme qu’il invite ses acolytes à travailler. Il faut répondre à l’appel des citoyens par des actes. Le registre est clairement factuel, il n’y a aucun effet d’optique.

Les sujets sont très variés et la variable principale qu’il anime est le résultat.

Dans ce même cadre, pour résulter sur un plébiscite, il ne faut pas lâcher le terrain. Encore et toujours le terrain ! Les conditions ne sont pas toujours favorables. La période de jeûne annuel pour la communauté musulmane augmente les « slot horaires » de campagne.

Debout à 6h et pouvant battre le pavé jusqu’aux petites heures de la nuit, les candidats, qui en veulent, tentent de marquer l’omniprésence.

L’enjeu crucial est de convaincre l’électeur. Au regard des bavures politiques du gouvernement actuel, certaines communautés sont tout à fait enclines à choisir une alternative socialiste. D’autres versent dans la démagogie et apprécie l’austérité pratiquée durant les 5 dernières années.

Emir Kir, quant à lui, explique que les mesures antisociales ont défait un certain nombre d’acquis et que ceci ne doit plus continuer :

  • L’âge de la pension à 70 ans
  • Les dérives du Plan Canal
  • L’augmentation de la tva sur l’énergie à 21% en lieu et place des 6%
  • Le droit bafoué des immigrés
  • Le laissé-pour-compte des migrants, etc.

Sont ses chevaux de bataille.

Le contexte donne évidemment peine à voir mais les priorités socialistes sont données et les dés sont désormais jetés.

Alea jacta est XXVI Maius !

Erkan Ozdemir / La Manchette