Emir Kir, le rouleau compresseur du PS !
Figure connue des caméras pour ses attaques légitimes contre ce gouvernement austère, Emir Kir est le nom qui revient le plus souvent dans les discussions des intentions de vote.
La presse traditionnelle, toujours dans l’expectative d’une faute de sa part, n’a dû se contenter de quelques peccadille à se mettre sous la dent.
Paradoxalement, l’homme fort de Saint-Josse est toujours au centre des attentions quand il s’agit de le mettre en défaut. Pourtant, durant ces 5 dernières années, il a été le porte-parole de tout un peuple.
Il s’est imposé en véritable étendard des droits de l’homme. Droits trop souvent oubliés par ce gouvernement agonisant.
Droit de l’homme, pas uniquement de l’homme dans le sens figuré mais aussi de :
- le droit d’une femme nigériane sans papier expulsée sauvagement dans un avion. Le député craque et invective aux agents chargée de l’expulsion plus de dignité par rapport à une femme sans défense et épeurée. Cette intervention, une assistance à personne en danger, lui a d’ailleurs valu une plainte déposée par le SPF Intérieur, classée sans suite faute de preuves tangibles.
- le droit d’enfants migrants enfermés dans des centres fermés. Il n’a eu de cesse de répéter qu’il s’agit tout simplement d’une infamie.
- le droit des étrangers bafoués dans le cadre du Plan Canal
- le droit des asbl bafoués toujours dans le cadre du Plan Canal
- le droit des musulmans bafoués toujours dans le cadre du Plan Canal
- le droit de la propriété privée bafoué par des visites domiciliaires arbitraires
- le droit de la liberté de culte des musulmans et juifs dans le cadre de l’abattage rituel
Cette liste, loin d’être exhaustive, a évidemment valu à Emir Kir quelques plumes au sein du parti. Mais l’édile à la forte tête n’a jamais baissé les bras et à continuer à militer pour la conservation de ces valeurs de droit d’un Etat Démocratique.
« Le droit en Belgique est valable pour tout le monde de la même manière ». Ces mots sont débités à plusieurs reprises par sa bouche. Il ne veut pas d’une justice à deux vitesses où les plus vulnérables sont les cibles préférées presque trop faciles.
Dans le cadre de cette campagne dégueulasse depuis le début, Emir Kir a encore une fois essuyé les coups bas de ses opposants. Evidemment, quand la personnalité publique d’un politique prend de l’ampleur au sein de la population, la première mission qu’endosse l’adversaire est de lui faire des crocs-en-jambe. Dans ce cadre, il y eu la fameuse algarade sur un tract qui en fait n’est autre qu’un courrier privé que Emir Kir a adressé à ses électeurs.
Le retour de flamme s’est fait croisé aux détracteurs par notamment un professeur de droit qui confirme la liberté d’expression même dans une autre langue que les langues nationales de Belgique.
Et aussi et surtout par le président du PS, Elio Di Rupo qui prend, sans conditions, parti pour Emir Kir.
« J’ai la lettre de Monsieur Kir, il n’a fait qu’écrire ce qu’il a dit au parlement. On essaye de faire de cela quelque chose d’énorme alors qu’il s’agit d’un acte individuel. Et cette lettre est un courrier personnel adressé personnellement aux gens. Ce n’est pas un tract.
« Il répète donc ce qu’il a dit au parlement ! Et on essaye médiatiquement d’en faire un mammouth parce que cela vous amuse (lire : amuser la presse) et que durant toute la campagne, le PS a été sérieux et qu’il faut bien entendu aller prendre une tête d’épingle pour dire qu’il y a quand même quelque chose au PS ! Non, le PS s’est comporté de manière extrêmement correct tout au long de la campagne. » martèle à L’Invité de 7h50 sur les ondes de Bel-Rtl ce vendredi 24 mai.
Encore une fois, un coup dans l’eau de la part des diffamateurs qui arrivent à la conclusion finale que le bourgmestre n’a en son chef, pour ainsi dire, commis aucune faute tout au long de cette campagne 2019.
Erkan Ozdemir / La Manchette