Birmingham Palace : Cagla Kaya et Cenk Yuce ont signé un mariage dantesque !
La Manchette n’a pas pour habitude de publier des articles sur un quelconque mariage.
Mais, essayons de lier l’utile à l’agréable à travers un pan pédagogique de la culture turque. Les mariages turcs se font de manière générale selon les us et coutumes de la Turquie. Malheureusement, pour la plupart des femmes d’origine turque, il s’agit bien de l’une des rares sorties en Belgique.
Quitte à s’écarter du sujet, en ce mois contre la violence faite aux femmes, je voudrais tirer profit de cette plateforme pour mettre à l’honneur la femme et notamment celle turque.
Ainsi, pour sortir de leur carcan habituel, elles se donnent donc rendez-vous au mariage, endimanchées par leur nouvelle acquisition vestimentaire. Une séance de coiffure obligatoire et parfois même exhiber les plus beaux bijoux. Ces fameux précieux qui sont signes de richesse et de prospérité pour les anciens couples qui n’ont pas été forcés de les vendre afin d’acquérir une voiture familiale ou même de payer les frais de notaire dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier. Mais aussi ces mêmes bijoux qui sont trop souvent l’épicentre de beaucoup de complications dans le chef des futurs mariés.
En effet, certaines familles, en mal du pays, mettent beaucoup trop d’importance aux retombées financières d’un mariage turc. N’oublions pas que les invités à un mariage turc doivent s’acquitter d’une petite dette en déposant une enveloppe en faveur du nouveau couple. Il peut y avoir jusqu’à 1.000 invités dépendant de la capacité de la salle ! Faites vos calculs !
Bref, des situations assez cocasses mais tellement authentiques !
En fait, les familles turques de Belgique sont restées très fidèles à leurs traditions.
Quand on remarque les diverses dégradations qui découlent de cette course effrénée vers l’occidentalisation, on comprend que les origines d’une quelconque attache patriotique sont très généralement et malgré tout fondamentales.
Les mariages turcs sont aussi une véritable aubaine pour nos politiciens turcs qui y voient une réelle rente électorale. Une visibilité fictive qui les oblige parfois même à honorer jusqu’à 10 mariages la même soirée !
Donc, suite à ce prélude, revenons au sujet principal qui nous occupe.
Le couple Cagla Kaya et Cenk Yuce ont dit « Oui » pour le meilleur et pour le pire. La cérémonie s’est déroulée dans les majestueuses salles « Birmingham Palace» à Anderlecht.
L’homme d’affaires Gokhan Dogan est aux commandes et il n’y a absolument rien qui dépasse. Tout est carré, au poil !Il faut dire qu’il y connait un rayon dans le domaine.
Une distinction est aussi à faire entre « les mariages avec prédominance dansante » et « les mariages à concept religieux ». Ici, il s’agit d’un mariage dansant. Et quelle fête ?
En fait, tout simplement, je n’ai jamais vu un mariage autant grandiose. La grande salle du « Birmingham » était pleine à craquer, tellement que la deuxième salle connexe a dû être ouverte.
Levent Yuce (père du marié), figure très connue de Saint-Josse n’a pas lésiné sur les dépenses. Anciennement président charismatique de l’asbl « Galatasaray Belgium », il est aujourd’hui un homme d’affaire. Apprécié de tous, Levent Yuce ne compte pas quand il aime. Et, ce samedi, les invités ont bien compris le concept.
La famille Kaya n’est pas en reste. Aussi connue à travers le tout aussi apprécié Muharrem Kaya (père de la mariée), ces deux familles ont réuni Schaerbeek et Saint-Josse au même endroit.
Cenk, dans son meilleur jour, n’a pas hésité à partager ce moment de bonheur en famille, entre amis et aussi avec sa femme.
La soirée s’est soldée par une séance photo des invités encore présents jusqu’aux petites heures du matin et les mariés ont finalement embarqué dans la grosse limousine de type allemande pour les accompagner jusqu’à la nouvelle vie.
Erkan Ozdemir / La Manchette