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St-Josse : « Traces Mélodiques De Ibn Battuta & Evliya Çelebi » ont promené le public à travers le temps et les continents !

Organisées à l’initiative du bourgmestre de Saint-Josse Emir Kir et de son collège en partenariat avec le Botanique, les « Traces Mélodiques De Ibn Battuta (1304-1368) & Evliya Çelebi (1611-1682) » ont provoqué l’effervescence attendue.

Evidemment, la tâche est simplifiée avec le panel proposé :
Abdesselam Khaloufi (Maroc) – Zuhre Heyderova Mehmed (Bulgarie) – Aïcha Haskal (France) Gulabi Kubat (Turquie) sans oublier l’emblématique Rafik El Maai, Chanteur-Auteur-Compositeur et direction artistique.

Le Maître De Cérémonie est Mohamed Ouachen qui a pu mettre le « holà » aux excès d’émotions.

Effectivement, il serait insensé de laisser s’enfoncer le public sur des notes trop émotives sans donner une tournure plus rythmée. C’est la raison pour laquelle, l’ascenseur émotionnel selon un répertoire de chants bien réfléchi a été utilisé à outrance.

Il en résulte un public dans une plénitude et qui finira sur une longue phase de « standing ovation ».

Donc, 14 musiciens issus de la Turquie, du Maroc, de la Tunisie, de la Syrie, de l’Irak et de l’Albanie ont accompagné les interprètes cités.

La salle « Orangerie » du Botanique a pris des apparences de festival. Et pour cause, quasi les 5 continents étaient réunis à Saint-Josse afin de produire un concert de chants.

Toutes les couleurs étaient représentées et avaient leur place dans cette salle qui a permis l’évasion des spectateurs.

Les rythmes arabesques ont permis à l’audience assise de, tantôt se dandiner tranquillement tantôt se mettre debout à accompagner l’interprète à en perdre le souffle. Les épaules qui ballotent, des séances d’applaudissements aux cadences proposées sur scène et quelle scène !

La conseillère communale de Schaerbeek Naïma Belkhatir n’a pas pu résister longtemps aux rythmes arabesques et s’est lancée dans l’exercice périlleux de danser devant le public. Accompagnée de Hatice Kas (militante PS 1030), elle a exécuté des pas de danse arabe.

La présentation des artistes a été majestueusement effectuée par l’humoriste-comédien Mohamed Ouachen. Ces quolibets restaient « bon enfant » envers un public réceptif.

La cerise sur le gâteau a été la performance de la célèbre chanson de Jacques Brel : « Quand on a que l’amour » en français et en arabe.

Les applaudissements nourris ont permis d’authentifier cette prestation de manière objective.

Les divers artistes ont pu mettre en exergue leur jardin secret vocal, tantôt soprano (voix d’opéra) tantôt arabesques.

L’orchestre, d’une haute qualité d’adaptation, a pu sauter de note en note selon des registres de solfèges au regard des spécialités de chaque artiste.

Les membres du Collège Communal de Saint-Josse étaient quasi à l’unanimité installés tranquillement dans leur fauteuil à travers les échevins Philippe Boïketé, Dorah Ilunga, Kadir Ozkonakci. Les conseillers Ismail Luahabi et Abdelslam Smahi ont aussi été remerciés par l’échevine Jabakh et du bourgmestre Kir.

Effectivement avec le temps médiocre à l’extérieur (pluie de grêles), il était plus opportun d’être dans cette salle aux saveurs du monde.

Enfin, les discours d’ouverture du bourgmestre Emir Kir et de l’échevine de la Culture Loubna Jabakh allaient dans le sens d’une séance de remerciements aux organisateurs et aux parties intégrantes du projet.

Erkan Ozdemir / La Manchette