Analyse : l’Aid el-Kébir et le Brexit ?

Le processus du Brexit annoncé déjà depuis fin juin 2016 suit son petit bonhomme de chemin. Un véritable cross car

En effet, un tas d’échanges commerciaux UK-UE seront annihilés et une potentielle perte sèche de 10 milliards € sera accusée dans le budget de l’UE. Ce chiffre est à considérer dans le meilleur des cas car il peut aller jusqu’à 17 milliards €.

En raison de ces diminutions financières désormais imparables, l’UE prend les devants et prépare déjà des coupes dans certaines dépenses. Il s’agit ici de deux postes budgétaires très importants :

• la Politique agricole commune (PAC)
• la Politique de cohésion

Donc, en avant-première et en primeur absolue, on peut clairement vous dire qu’il va bientôt exister à Bruxelles un énorme chaos en raison des multiples manifestations des agriculteurs qui vont encore investir les rues du quartier européen.

A cette situation pas très emballante s’ajoutera évidemment les acteurs sociaux essayant tant bien que mal de réduire les écarts sociaux qui seront aussi touchés par ces coupes grossières.

Par ailleurs, pour en revenir au sujet énoncé en titre, il y aura clairement un impact sur l’import des bêtes (moutons de manière générale) de l’Angleterre.

Toujours dans le même registre des accords de la PAC, ces moutons anglais, sont fortement sollicités en cette période de recrudescence de consommation de viande de l’Aid.

A fortiori, ce sont les moutons « Hampshire », « Shropshire » ou l’agneau « Pesto » qui sont le plus exportés du Royaume-Uni.

Pour la fête du sacrifice, ces animaux sont déjà égorgés en Angleterre et envoyés par voie maritime sous froid.

Enfin, pour faire le lien avec l’actualité politique critique sur le sujet des égorgements sans étourdissements désormais interdits en Belgique,

• Quelle sera la teneur des propositions politiques adressées aux citoyens musulmans de Belgique tout en sachant que le Brexit conduira à l’interdiction d’importation de viande sur le sol européen ?

Erkan Ozdemir / La Manchette