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France/Présidentielle: Emmanuel Macron, nouveau président

– Ajout de détails sur Emmanuel Macron, âgé de 39 ans, et élu désormais huitième et plus jeune président de la Ve République

 

AA / France/ Souhir Bousbih

Le candidat En Marche Emmanuel Macron a été élu, dimanche, président de la République française au second tour de l’élection présidentielle avec près de 65,1% des voix selon les premiers résultats partiels, largement devant la candidate Front National Marine Le Pen qui a rassemblé 34,9% des suffrages.

« Par cette élection, la France envoie au monde un incroyable message d’espoir » a déclaré dans la foulée des résultats François Bayrou, maire de Pau et principal soutien d’Emmanuel Macron sur la chaîne de télévision publique France 2.

A 39 ans, Emmanuel Macron devient le huitième et plus jeune président de la Vème République. Un an seulement après la création de son mouvement « En Marche » en avril 2016, celui que la presse étrangère et française se plaît à appeler « l’ovni politique » a été élu après une campagne d’entre-deux tours mouvementée, marquée vendredi soir par la diffusion de milliers de documents interne à l’équipe En Marche à la suite d’un piratage internet massif.

Un destin hors du commun pour celui qui s’est fait connaître du grand public il y a seulement cinq ans, quand François Hollande le nomme en 2012 Secrétaire général adjoint de l’Elysée, en charge des questions économiques et financières. Deux ans plus tard, le 27 août 2014, Emmanuel Macron est promu ministre de l’Economie et de l’industrie du gouvernement Valls II, devenant à 36 ans le plus jeune ministre en fonction à ce poste.

Assez vite, la France se passionne pour ce jeune homme au parcours atypique, passé sur les bancs de l’Ecole nationale de l’administration au début des années 2000, avant de devenir inspecteur des finances. En 2008, il quitte le secteur public pour commencer une carrière de banquier d’affaires dans la banque Rotschild, avant de rejoindre François Hollande quand il est élu en 2012 comme conseiller économique, puis Secrétaire général, et enfin ministre.

Une ascension fulgurante qu’il transforme en 2016 en quittant le gouvernement Valls pour former son propre mouvement « En Marche », un mouvement qui se veut selon son leader « ni de droite ni de gauche ».