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« Fondation Maarif » fait son entrée en Belgique !

La Fondation Maarif de Turquie a réalisé une visite en Belgique. C’est une fondation turque qui veut « devenir une institution de confiance formant des personnes qui mobiliseront leur savoir et leur sagesse au service de la paix et de la sérénité de l’Humanité. »  (Source : https://turkiyemaarif.org/page/)

En effet, une première réunion s’est tenue au Consulat Général de Turquie à Bruxelles ce dimanche 4 juin 2017.

En dépit du fait qu’il s’agit de la première amorce d’une longue série, le public a fait montre d’un intérêt accru au vu de son nombre. La salle de conférence d’une capacité prévue de 30 personnes ne pouvant pas accueillir la centaine de personnes présentes, les parois vitrées en accordéon prévus à cet effet sont donc restées béantes.

Kemal Bulut, coordinateur Europe de Maarif, Mustafa Ekrem Togay, expert-conseiller juridique de Maarif et Yasin Parildar, assistant du coordinateur Europe composaient la délégation.

La Consule générale de Bruxelles, Dilsad Kirbasli Karaoglu, qui dégage une aura proactive et productive depuis se prise de fonction, était aussi présente dans la salle et se positionnait aussi en tant qu’intervenante de la réunion.

Donc, les représentants de la délégation ont tracé les grandes lignes de conduite de la « Fondation Maarif » notamment pour ce qu’ils prévoient de réaliser en Belgique.

En outre, la Fondation a pour but d’instaurer un système éducatif performant en Belgique et a fortiori dans toute l’Europe pour fournir une offre de formation pouvant répondre aux différents besoins en matiére scolaire. Il s’agit ici de remettre notamment de l’ordre dans les courbes statistiques plus que désastreuses du taux de réussite en première année de candidature (bachelor) de la population allochtone.

En effet, fort d’une recherche minutieuse sur le sujet, je peux avancer que le taux de réussite de la première année universitaire-pivot ne se hisse malheureusement pas plus haut que 1 % en Belgique pour ce qui touche la communauté turcophone. La communauté maghrébine est, quant à elle, plus nantie à travers différents avantages linguistiques qui sont désormais connus.

Concrètement, un tour de table avec les intéressés a donné les prémisses d’une mise en confiance avec l’assemblée. La question posée dans le cadre du tour de table était de brosser un profil et l’intérêt des interrogés par rapport à la Fondation.

Certains ont évidemment profité de la plateforme offerte pour se laisser tenter par des « profils utopistes » qui ne reflètent certainement pas le véritable quotidien de ces « génies subconscients ».

Enfin, l’initiative de la « Fondation Maarif » est une occasion à saisir sans détour pour compenser les carences d’un système éducatif qui s’essouffle à petit feu dans certaines communes importantes de la Belgique.

Or, encore aujourd’hui, nous avons pu lire dans la presse que les écoles islamiques en Belgique ont connu une hausse de fréquentation d’élèves 3 fois plus importante qu’en 2011.

Cette augmentation s’est faite crescendo et malgré ce point d’attention, il est un fait avéré que le manque de place dans les écoles dites traditionnelles est un problème récurrent non-solutionné jusqu’à présent.

Enfin, les multiples réformes de l’enseignement, à travers des idées telles que le « Pacte d’Excellence », les « Cours de Rien » et sans oublier la ridicule « Réforme des Titres et Fonctions » confirment que cet enseignement traditionnel est poussé dans des retranchements qui sortent du cadre pourtant simple de produire des élèves diplômés.

C’est la raison pour laquelle, la « Fondation Maarif » arrive à point nommé pour pouvoir atténuer les craintes des parents que nous sommes ou seront tous.

Erkan Ozdemir / La Manchette