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Philippe Close : Une gestion de fer qui réussit à Bruxelles

Depuis son arrivée à la tête de la Ville de Bruxelles en 2017, Philippe Close a imposé son style de gouvernance, souvent qualifié de « gestion de main de fer ». Homme fort du Parti Socialiste de la Ville de Bruxelles (PS), il s’est rapidement imposé comme un chef d’orchestre à la fois pragmatique et déterminé, capable de gérer des situations complexes avec autorité. Cette gestion, marquée par la fermeté, a permis à la capitale belge de relever plusieurs défis majeurs, notamment en matière de sécurité, de propreté, et de gestion des grands événements. Retour sur une méthode qui, malgré ses détracteurs, semble porter ses fruits.

La gestion des grands événements : une expertise incontestable

L’une des réussites les plus visibles de la gestion de Philippe Close est sa maîtrise des grands événements qui se déroulent à Bruxelles. En tant que bourgmestre, il est responsable de la sécurité et de l’organisation de ces manifestations, qui attirent chaque année des millions de visiteurs. Les grands rassemblements tels que les festivals, les matchs de football, la fête nationale ou encore les manifestations publiques ont souvent été des moments critiques pour la capitale.

Sous sa direction, Bruxelles a pu éviter les débordements majeurs et s’assurer que ces événements se déroulent dans un cadre sécurisé et bien organisé. Philippe Close a renforcé les mesures de sécurité, en collaboration avec la police fédérale et les autorités régionales, et mis en place des stratégies de gestion de foule qui ont prouvé leur efficacité. Son approche proactive et stricte dans l’encadrement de ces rassemblements a permis à Bruxelles de maintenir son attractivité en tant que capitale européenne, tout en garantissant la sécurité des citoyens et des visiteurs.

Une approche ferme en matière de sécurité

Philippe Close est également reconnu pour sa gestion stricte des questions de sécurité, un sujet particulièrement sensible à Bruxelles, surtout après les attentats terroristes de 2016. Il a pu restaurer un climat de confiance au sein de la ville en mettant en place des mesures de sécurité draconiennes, particulièrement lors des grands événements, mais aussi dans les zones sensibles de la ville.

Sous sa houlette, la Ville a adopté une politique de tolérance zéro face à la criminalité et aux incivilités, ce qui s’est traduit par une présence policière renforcée dans les quartiers les plus problématiques. Il a également soutenu des opérations policières ciblées pour lutter contre les trafics de drogue, les gangs urbains, et les violences de rue. Si certains critiquent son approche parfois perçue comme trop répressive, ses partisans soulignent que cette fermeté a contribué à une baisse notable de la criminalité dans certains secteurs de Bruxelles.

La propreté urbaine : une discipline imposée

Autre domaine où la gestion de Philippe Close a montré des résultats concrets : la propreté de la ville. Bruxelles, souvent critiquée pour son manque d’entretien et ses problèmes récurrents de déchets dans les rues, a vu des améliorations sous son mandat. Conscient de l’importance de cette question pour l’image de la ville, Close a multiplié les campagnes de sensibilisation et renforcé les équipes de nettoyage dès le matin à l’aube.

Sa politique de sanctions contre les dépôts clandestins et les incivilités liées aux déchets a également été intensifiée, avec des amendes dissuasives pour les contrevenants. En parallèle, la Ville a investi dans des infrastructures de tri et de gestion des déchets plus modernes, contribuant à une amélioration progressive de la situation dans les quartiers touristiques et résidentiels. Bien que des défis persistent, notamment dans certaines zones moins centrales, la gestion stricte de la propreté par Close est largement saluée.

Une gestion controversée, mais efficace

Bien que sa méthode de gestion soit souvent qualifiée de « main de fer », Philippe Close ne s’en cache pas. Il revendique un style de gouvernance où l’autorité et la discipline sont nécessaires pour gérer une ville aussi complexe et dynamique que Bruxelles. Cette rudesse managériale lui a valu des critiques, notamment de la part de certains opposants politiques et d’une partie de la population qui considère ses décisions parfois trop autoritaires.

Cependant, cette approche rigoureuse a permis de maintenir une certaine stabilité dans une Ville (la plus grosse de région bruxelloise) qui fait face à de constants changements, allant de la gestion de l’immigration à la lutte contre l’insécurité. Son efficacité est d’autant plus remarquée qu’elle intervient dans un contexte de tension sociale et de forte pression démographique. Philippe Close a imposé une vision claire et des priorités fermes, sans céder aux compromis qui pourraient affaiblir l’autorité de la Ville.

Une vision pour l’avenir

Malgré les critiques, Philippe Close reste un leader respecté, tant pour sa capacité à prendre des décisions difficiles que pour ses résultats concrets. En imposant sa « main de fer », il a réussi à mettre en œuvre des politiques qui, tout en étant parfois impopulaires, ont contribué à renforcer l’ordre et la stabilité dans la Ville, chose évidemment non aisée.

En conclusion, la gestion de Philippe Close, marquée et parfois trop sous pression, a prouvé son efficacité dans plusieurs domaines clés. Bien qu’elle soit souvent critiquée pour sa rigidité, elle montre des résultats concrets qui témoignent d’une ville plus sûre, plus propre et mieux organisée.

En pleine campagne électorale communale, il peut évidemment compter sur son équipe parmi laquelle on énumère :

1. Philippe CLOSE

4. Karine LALIEUX

7. Sevket TEMIZ

22. Seren SAKARYA

41. Sait ALTINTAS

49. Nawal BEN HAMOU

EO / La Manchette