Les bandes de bus centrales de l’avenue du Port : un cauchemar pour les automobilistes

Depuis leur mise en place, les deux bandes de bus centrales de l’avenue du Port continuent de susciter la controverse. Bien que l’objectif initial de ce réaménagement fût d’améliorer la fluidité et la rapidité des transports en commun, les résultats semblent aller dans le sens opposé pour les automobilistes. Comme en témoigne une photo récente prise sur l’avenue, la circulation y est souvent paralysée, causant des embouteillages gigantesques aux heures de pointe.

Une configuration problématique

La configuration actuelle réserve les deux bandes centrales exclusivement aux bus, ce qui limite fortement l’espace pour les voitures, les camions et autres usagers. En pratique, cette réduction de voies pour les véhicules particuliers engendre des ralentissements significatifs, notamment sur cette artère qui joue un rôle clé dans la connectivité entre le centre-ville et les quartiers périphériques.

Des conséquences économiques et environnementales

Ces embouteillages ne sont pas sans conséquences. Outre le temps perdu par les automobilistes, le problème entraîne également une augmentation des émissions de CO2 et une frustration généralisée. Les entreprises locales et les livreurs, qui empruntent fréquemment cette route, expriment également leur mécontentement face à des délais accrus.

Des appels à repenser l’aménagement

De nombreuses voix s’élèvent pour demander une révision de cet aménagement. Certains suggèrent de rétablir une voie mixte, permettant une cohabitation entre les bus et les voitures, tandis que d’autres prônent des solutions devant aussi prendre en considération les camions qui sont souvent stationnés dans cette zone de douane.

En attendant, les embouteillages sur l’avenue du Port continuent de faire grincer des dents. Le débat est lancé : faut-il prioriser les transports en commun au détriment des autres usagers, ou bien trouver un compromis plus équilibré ?

EO/La Manchette