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Remise du tableau « La Fontaine » de l’artiste Kadir Duran à l’échevin Sait Kose

Dans le cadre de L’activité de ce vendredi 9 février de la remise des prix de « La journée des journalistes actifs », une cérémonie spéciale dédicacée à la remise d’un tableau a couronné cette soirée.

L’artiste Kadir Duran a remis son tableau à l’échevin des Sports de Schaerbeek Sait Kose.

Acquis lors du vernissage des trois artistes Kadir Duran, Sabit Karahisarli et Ramon Moreno à la Maison communale d’Evere, le tableau est enfin entre les mains de son propriétaire final

L’échevin Sait Kose a explicité une petite anecdote en réceptionnant le tableau en question :

« Dans le cadre des mes activités communales, je suis évidemment amené plus d’une fois à me rendre au parc Josaphat. C’est dans cette ambiance majestueuse que je tombe très souvent sur des monuments ou des instantanés qui méritent à chaque fois le détour.
C’est la raison pour laquelle, en contemplant ce tableau lors du vernissage notamment de Kadir Duran, j’ai une projection de la célèbre « Fontaine d’Amour » du parc Josaphat.

Cette projection, lourde de sens, m’a remis les quelques lignes de l’histoire pittoresque du jeune Théobald épris d’amour pour la jeune Herlinde. Cet événement tragique constitue, par rapport à mon interprétation, l’essence même décrite dans l’œuvre de Kadir Duran. Voici, la raison pour laquelle, j’ai craqué à la vision de la femme nue peinte de dos qui rappelle la jeune Herlinde. » rapporta l’échevin Sait Kose en réceptionnant le tableau.

Le discours de l’échevin de la Culture française Sadik Koksal allant dans le sens plutôt de l’ouverture et de l’intérêt de la communauté d’origine turque à la culture et à l’art.

« L’intérêt de la communauté d’origine turque de Belgique à l’art et à la culture est désormais une évidence. Je suis fier de me retrouver dans ce genre d’activité culturelle qui jaillit d’un cadre socioculturel pas toujours enclin. En effet, une infinité d’artistes peintres, de sculpteurs de tout genre, de poètes et même d’écrivains sont le fruit d’un travail continu au niveau communal qui promeut allègrement cette ouverture d’esprit. Nous avons une histoire en Belgique et une belle. Celle-ci mérite de se diversifier vers tous les secteurs d’activités quand bien même ils ne sont pas toujours porteurs d’un intérêt financier. » conclut l’échevin de la Culture française de Schaerbeek, Sadik Koksal.

Erkan Ozdemir / La Manchette