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Birgul Kapaklikaya signe son premier livre ‘Ce qui (les impressions) tombe de mon cœur’

La Saint-Valentin de cette année est un moment propice pour mettre en valeur les activités féminines. On parle d’ici d’une femme de la communauté turque et Dieu sait que celle-ci a malheureusement que peu d’attrait à la littérature. Mais les femmes dynamiques et entreprenantes comme Birgul Kapaklikaya Eryoruk cassent ce genre de tabous.

Et pour cause, à ma connaissance, elle est pour le moment la seule dame bruxelloise qui initie cette séance de signatures de son bouquin. L’activité se déroule au fameux Pi-Anno de la chaussée d’Haecht. L’audience intéressée par l’évènement est venu en nombre.

Les députés bruxellois Sevket Temiz, Hasan Koyuncu et l’échevin schaerbeekois Sait Kose ont fait montre d’une certaine fierté quant à cet interstice annonceur de bon augure.

Par ailleurs, beaucoup de représentants d’asbl étaient aussi prestés leur acte de présence pour congratuler la promotrice de la science de l’écrit.

Madame la Consule Générale, Dilsad Kirbasli Karaoglu, de la haute représentation de Turquie à Bruxelles arborait fièrement le pavillon de la cause féminine et turque qui plus est.

« Depuis mon investiture, je suis dans l’enthousiasme impalpable de participer à cette réussite féminine. Je suis dans l’expectative de pouvoir assister à d’autres promotions de femmes belges d’origine turque jusqu’à la fin de ma mission en Belgique. Ce livre est, à nos yeux, un chef d’œuvre qui rentre dans la littérature turque. » relata Madame la Consule Générale.

« Par ailleurs, nos enfants doivent continuer l’apprentissage de la langue turque en Belgique. Ce genre de livre et les écrivaines d’origine turque se placent désormais sur un souffle ascendant en Belgique. » conclut elle par expliciter.

La séance d’ouverture a été ‘triggerée’ par une minute de silence pour les soldats turcs tombés en martyres au front dans le cadre de l’assaut « la branche d’olivier » contre les groupes terroristes à la frontières syro-turques. Une invocation par la sourate d’ouverture (Al-Fatiha) a aussi été dédicacée en mémoire des soldats turcs.

« Je suis heureuse aujourd’hui, car j’ai enfin pu coucher sur papier les divers sentiments, lesquels j’ai partagé durant des années. La détresse, les moments de joie, les tornades d’émotions que j’ai souvent refoulées, les révoltes internes, les paroles d’un for intérieur parfois incompris, tout ceci retrace des parties succinctes de ma vie. Beaucoup de femmes se reconnaitront à travers les lignes écrites dans mon livre. C’est une véritable thérapie de la vie dont le savoir-vivre est le maître mot. » annonça Kapaklikaya.

« Je remercie enfin mon mari Recep Eryoruk qui a été un véritable pilier sur lequel j’ai pu me reposer dans toutes circonstances meilleures ou pire. » finira par discourir l’érudite Birgul Kapaklikaya.

Erkan Ozdemir / La Manchette