Analyse: Le PS français éternue mais c’est le PS belge qui s’enrhume!
L’actualité du moment nous a indiqué clairement la grosse gifle imposée par les français au premier tour du scrutin.
En effet, la déroute du PS français et des Républicains convergent clairement vers ce ras-le-bol national de la mauvaise gestion socialiste de l’actuel président de la République de France.
Par ailleurs, au lendemain de cette déroute surprise en France, on peut signifier là qu’il s’agit d’un indicateur indéniable de la suite potentielle de ce qui pourrait se passer aux prochaines élections communales en Belgique.
En effet, les démissions pêle-mêle à la Fédération liégeoise du PS belge sont révélatrices d’un malaise général au sein du PS belge. Dans le même temps, en terme de redorer le blason du parti socialiste en perdition, il s’agit en effet de provoquer un sentiment innovateur pour que l’opinion publique belge se conscientise par un rassasiement.
La manœuvre est malicieuse, donner en pâture quelques boucs émissaires ici et là pour contenter les torpeurs publiques par des pernicieux coups de bâton ; le mécanisme a été finement engrené !
Mais voilà, le mal est fait et les turpitudes énoncées par la presse belge laissent des séquelles. L’influence des pays limitrophes n’arrangent rien.
Alors, que faire ? Pister l’électeur futur par des conférences ? Ou laisser transparaître une nouvelle tendance dans la romance socialiste qui aura raison de quelques énormités accomplies par une mauvaise gestion de quelques mandataires trop gourmands ? Inviter les militants froidement tourmentés à continuer sur des sentiers qui n’ont plus beaucoup de déontologie politique finalement ? Se laisser convaincre par une communication qui laisse plus qu’à désirer et qui interdit à leurs élus socialistes sûrement assoiffés par les buzz communautaires ridicules de communiquer davantage sur les réseaux sociaux ; une autocensure qui portera ses fruits lors de la confection de listes électorales se profilant ?
Ces questions restent béantes et une grosse impression de ne pas s’auto-satisfaire intellectuellement par des réponses constructives va vite surgir dans les jours et mois à venir.
Enfin, Emmanuel Macron et son mouvement qui a fait cogiter plus d’uns est éventuellement le modus vivendi qui va plaire aux belges en mal de partis trop traditionnels et trop anciens comme le PS belge.
L’intérêt porté sur ce mouvement citoyen a atteint sa vitesse de croisière paroxystique.
La dernière question qui reste en suspend actuellement est : Est-ce que la Belgique va aussi coopter pour un mouvement citoyen ou adhérer à un parti à tendance social-libéral qui a déjà fait ses preuves ?
La réponse a pris son rendez-vous pour le mois d’octobre 2018 !
Erkan Ozdemir / La Manchette