Belgique : le complot de FETÖ contre le politicien turc a malheureusement marché
Le comité de discipline du Parti socialiste belge « sp.a » a décidé d’exclure Ahmet Koç, conseiller provincial de Limbourg, soutenant que ce dernier attisait la tension entre Turcs partisans et opposants, au lieu de résoudre la question. Le comité a accusé également Ahmet Koç de participer et d’organiser les manifestations contre la tentative de coup d’Etat du 15 juillet en Turquie.
Vice-président du conseil provincial du Limbourg, Koç a affirmé être choqué par cette décision, assurant que celle-ci se portait sur des assertions sans fondement. « Je vois que des calculs politiques ont eu effet sur cette décision » a-t-il ajouté.
Victime d’une politique diffamatoire à son encontre dans la presse belge à la suite de la tentative de coup d’Etat, Koç est notamment accusé d’avoir organisé une émeute contre un centre lié à l’organisation guléniste. Ces assertions ont été prises au sérieux par les socialistes flamands alors que Koç avait rejeté avoir même participé à cette manifestation. « Ces assertions sont basées sur les calomnies des membres de l’organisation guléniste. J’ai été pris pour cible du fait de ma position à l’encontre de la tentative de coup d’Etat » a estimé le conseiller provincial.
Auparavant, Koç avait également été contraint de subir un interrogatoire à la police suite à la calomnie de l’organisation guléniste selon laquelle il « planifierait un attentat à la bombe ». Le politicien d’origine turque a certifié que ces calomnies n’allaient pas le dissuader ni l’empêcher de poursuivre sa carrière politique.