Collecte des sacs-poubelle : le torchon brule entre la commune de Schaerbeek et Bruxelles-Propreté !
La collecte des sacs-poubelle de nombreuses rues de Schaerbeek n’a pas été effectuée ce samedi par l’Agence Régionale Bruxelles-Propreté (ABP). Hier, à la suite d’une mise en demeure, ce sont finalement les agents communaux qui ont dû intervenir. Ce genre de situation se produit bien trop souvent et la Commune de Schaerbeek a décidé de taxer l’ABP qui engendre des salissures en n’effectuant pas correctement ses missions de propreté.
« Samedi matin, nous avons constaté que les sacs blancs de nombreuses rues de Schaerbeek n’avaient pas été collectés. Tout comme les riverains, nous avons été surpris par cette situation qui devient très vite chaotique dans une commune aussi dense que la nôtre. Nous n’avons reçu aucune information de l’Agence à ce sujet et avons donc décidé de la mettre en demeure d’effectuer un rattrapage au plus vite. » explique Deborah Lorenzino, Echevine de la Propreté publique (DéFI).
Dimanche matin, n’ayant pas de nouvelles de l’ABP, le service propreté de la commune de Schaerbeek a collecté lui-même les rues les plus problématiques (essentiellement les voiries commerçantes). A partir de 7h, une équipe de 9 agents communaux avec 3 véhicules a enlevé les sacs blancs des axes suivants : chaussée de Helmet, rue Richard Vandevelde, avenue Voltaire, rue Docteur Dejase, avenues Gustave Latinis, Milcamps, Emile Max, rue de Brabant, avenues Georges Rodenbach, Plasky, Paul Deschanel, rue Anatole France, avenues Dailly et Chazal.
« Nous devrions travailler main dans la main avec l’Agence Bruxelles-Propreté. Dans les faits, c’est tout le contraire : nous constatons tellement de problèmes au quotidien que cela nous prend du temps et beaucoup d’énergie d’être derrière cet opérateur de propreté. Ce week-end, une fois de plus, nous avons dû laisser tomber notre propre travail pour effectuer celui de l’ABP. Au final les poubelles publiques n’ont pas pu être vidées et certaines rues n’ont pas pu être balayées par nos agents communaux. » déplore Deborah Lorenzino.
Trop c’est trop, l’Echevine a donc décidé que l’Agence serait taxée sur base du règlement-taxe sur la malpropreté publique et les faits générateurs de salissures sur les voies et lieux publics.