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Deborah Lorenzino, Echevine à Schaerbeek, candidate à la Présidence bruxelloise de DéFI

Les élections pour la Présidence bruxelloise de DéFI auront lieu le 26 janvier 2020 et j’ai décidé de présenter ma candidature pour ce poste. Mes objectifs ? 1. Faire de Bruxelles une ville ambitieuse et attractive pour tous 2. Lancer une nouvelle dynamique dans les instances bruxelloises du parti afin d’impliquer davantage les mandataires locaux et les militants.

Mon parcours

Elue à Schaerbeek depuis 2012, juriste, 33 ans et maman de deux jeunes enfants, j’ai décidé de me présenter à la Présidence bruxelloise de DéFI. Dynamique, engagée et à l’écoute, je souhaite m’investir pleinement pour ce poste.

Militante de DéFI depuis 2011, Conseillère communale à Schaerbeek depuis 2012, je suis aujourd’hui Echevine de la Propreté publique & des Espaces verts, de l’Enfance & de la Jeunesse, de la Famille et du Bien-être de la personne animale. Avant cela, j’ai travaillé comme Attachée au Cabinet de Cécile Jodogne, ancienne Secrétaire d’Etat à la Région bruxelloise. En parallèle, j’ai été Présidente de DéFI Jeunes de 2016 à novembre 2019, ce qui m’a permis de rencontrer des jeunes de tous horizons avec cette même envie de faire bouger les lignes et de défendre des idéaux et des valeurs que je partage.

Relever des défis ne me fait pas peur, j’aime le contact avec les gens et les militants. J’applique cette philosophie à Schaerbeek, 2ème plus grande commune de la Région, qui condense toute la diversité et les enjeux bruxellois.

Mon projet : avoir de l’ambition pour Bruxelles !

Bruxelles doit faire face à de nombreux défis et il est temps d’avoir une vision sur le long terme pour y répondre de façon ambitieuse. Mon expérience aux niveaux local et régional ainsi que mon implication au sein de DéFI me permettent de proposer un projet pour la ville de demain.

Voici quelques-uns des principaux enjeux sur lesquels je souhaite positionner DéFI afin que chacun trouve sa place en région bruxelloise :

1. Une Ville pour les jeunes : trop de jeunes Bruxellois vivent dans la précarité, ne sont pas assez formés et peinent à trouver leur place sur le marché de l’emploi. Nous nous devons d’avoir de l’ambition pour ces jeunes, de leur donner des perspectives d’avenir, de leur rendre l’espoir. Il est également important de penser davantage la ville pour eux afin qu’ils prennent leur place dans l’espace public et en particulier les jeunes femmes.
2. Une Ville qui bouge : il est temps de proposer un réseau de transport en commun digne de la capitale européenne. Comment ? En ayant le courage d’instaurer enfin le péage urbain qui permettra de désengorger Bruxelles et de financer des infrastructures d’envergure dont le métro Nord qui doit avancer rapidement. Si nous voulons diminuer le nombre de voitures, il faut proposer une offre alternative de qualité.

3. Une Ville propre et agréable pour tous : la propreté est une des principales préoccupations des citoyens. Les rues de Bruxelles sont sales et il faut investir le terrain tant en matière de sensibilisation et de prévention qu’en matière de sanction des actes de malpropreté. Pour cela, il faut notamment une meilleure coordination des opérateurs de propreté. Nous ne nous inscrivons pas dans la modernité en continuant de proposer la collecte des sacs poubelle à domicile au lieu de mettre à disposition des conteneurs à déchets enterrés. Cela fonctionne dans de nombreuses villes, pourquoi pas chez nous ?

4. Une Ville verte qui respire : Bruxelles est encore trop minérale et il faut saisir l’occasion des grands projets de réaménagement urbain pour la rendre plus verte et durable. Il faut avoir l’ambition de faire revenir la nature en ville et permettre aux citoyens de s’approprier davantage l’espace public. Entendons l’appel des jeunes et mobilisons-nous pour dépolluer nos quartiers et les végétaliser.

5. Des compétences bruxelloises simplifiées : il faut bien l’avouer, la répartition des compétences suite aux différentes réformes de l’Etat est complexe et il est difficile de s’y retrouver, tant pour les citoyens que pour les entreprises. Il faut oser remettre en question la cohérence de certaines décisions politiques du passé et rationnaliser les compétences scindées à différents niveaux de pouvoir.

Mes priorités pour DéFI à Bruxelles

Pour pouvoir atteindre ces objectifs, je souhaite insuffler une nouvelle dynamique au sein de DéFI à Bruxelles :

1. Travailler avec tous les élus et se rassembler autour d’un même projet : je souhaite impliquer les mandataires locaux, Conseillers communaux, Echevins et Bourgmestres, en mettant à profit leur expertise et en leur donnant de la visibilité. Comme François De Smet, notre Président de parti, je suis persuadée qu’il faut mettre en valeur plus de personnalités que ce soit au niveau communal/local ou supra local en reconnaissant le travail qu’ils accomplissent au quotidien.

2. Instaurer plus de proximité et de transparence dans le fonctionnement des sections locales et au niveau du comité permanent bruxellois : il me tient à cœur d’insuffler un vent de fraicheur et une dynamique constructive dans les sections locales où les enjeux sont très différents d’une commune à l’autre. Pour cela, il est important que chacun se sente soutenu, puisse faire entendre sa voix et soit impliqué dans les différentes décisions et positionnements du parti.

3. Réaliser un vrai travail de terrain et aller à la rencontre des gens : il faut absolument réinvestir le terrain avec des lignes et un discours clairs ainsi qu’une communication efficace. Rester proche des gens et des milieux associatifs et créer un lien de proximité et de confiance est essentiel. Les préoccupations du terrain, des élus et militants doivent constituer la colonne vertébrale de nos discours et positionnements.