DéFi : « fin de l’enfermement des familles de réfugiés avec enfants, parc Maximilien etc. »
Ce mercredi 18 décembre est la Journée internationale des migrants. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a rappelé à cette occasion : « Tous les migrants ont droit à une égale protection de tous leurs droits fondamentaux. Ces principes sont consacrés dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. En cette Journée internationale, j’exhorte les dirigeants et les populations du monde entier à donner vie au Pacte mondial, de sorte que les migrations soient bénéfiques à tous. »
Une politique migratoire réaliste et humaine
Un an après la crise liée au Pacte de Marrakech, qui a provoqué la chute du gouvernement, DéFI réaffirme ses principales demandes afin que la Belgique se dote d’une politique migratoire réaliste, humaine, sûre, contrôlée et juste avec une priorité absolue accordée aux droits humains.
Retenons-en trois points principaux ! DéFI demande :
- La fin immédiate de l’enfermement des familles avec enfants et d’inscrire dans la loi l’interdiction de renvoyer un étranger vers un pays où il risque la torture. DéFI souhaite aussi que la Belgique s’engage dans une politique d’asile juste où les visas humanitaires seront attribués selon des critères précis.
- L’ouverture d’un centre pour migrants de transit, pour les accueillir et lutter contre le trafic d’êtres humains. La situation depuis 2015 au parc Maximilien est due au refus du gouvernement fédéral de mettre un place un centre d’accueil et d’orientation pour les migrants de transit. Un tel centre permettrait aux migrants d’avoir un logement et des conditions de vie décentes mais également des informations fiables sur leurs droits et devoirs. Il permettrait également aux forces de police de se consacrer à leurs missions premières et de soustraire les migrants de transit aux passeurs.
- Que soit ouvert sans tabou le débat de la migration économique et du développement de canaux de migration économique. Il s’agit d’évaluer et de maîtriser les besoins économiques de la Belgique, tout en assurant une immigration sûre et contrôlée. Ce système permettrait aussi de lutter contre les trafics d’êtres humains.