Derby fratricide de Schaerbeek fait lever le bras du Crossing
L’affiche était donnée.
L’équipe de Mahir Demiral recevait l’équipe d’Erdal Sevik sur le même stade de foot. Le match n’était pas facile mais il fallait un gagnant. Entre les choux et les patates, le Racing Club de Schaerbeek (P1) encaisse très vite. Le moral est déjà soumis à pression. 2 goals s’enchainent aussi vite toujours en faveur du Crossing qui quitte le terrain pour la pause à 0-3.
Mais, ce n’est pas grave parce que le président Mahir Demiral sort son fouet dans les vestiaires. Il faut remotiver les troupes. Cela ne peut pas continuer comme cela. Choquée par le président à la pause, l’équipe reprend du poil de la bête avec les joues boursoufflées de la gifle infligée par le président.
Entre temps, Erdal Sevik du Crossing est content mais quand même inquiet par les préparatifs du tournoi qui va bientôt débuter. Malade de son trip à Istanbul où des rendez-vous avec les équipes fortes stambouliotes devaient être pris, Erdal Sevik est heureux du résultat de ses négociations mais la santé en a pris un coup.
Le duel fraternellement fratricide reprend. On parle de P1, on n’est pas dans une cour de récré. Les joueurs font du bon boulot. Parfois, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Les duels sont durs et parfois même trop ! Des cartons jaunes ne tardent pas. L’arbitre prend son mal en patience, il sait qu’il est dans une arène de loups.
La deuxième mi-temps reprend très mal toujours pour le Racing Club schaerbeekois. Le jeune Sevik enchaine encore un goal.
Finalement, le Racing Club arrive à tirer la tête de l’eau et marque à deux reprises mais ce n’est pas assez. Le score fleuve de RC schaerbeek 2- Crossing Schaerbeek 6 conclut l’hémorragie du derby schaerbeekois.
Le coup d’envoi a été réalisé par l’échevin des Sports de Schaerbeek, Sait Kose qui n’aurait raté pour rien au monde ce derby.
Les conseillers communaux de la Cité des ânes, Hasan Koyuncu et Abobakre Bouhjar étaient dans les gradins pour assister au match.
Le tableau du businessman Hakan Malkoç, accompagné des présidents Erdal Sevik, Mahir Demiral et de l’échevin Sait Kose, affichait une fière ambiance dans les gradins.
Erkan Ozdemir / La Manchette