Des Syriennes, réfugiées prient pour que la démocratie soit préservée en Turquie
AA – Mardin
Des Syriennes réfugiés en Turquie, souvent dans l’attente d’une réponse à une demande d’asile se sont prononcées après la tentative de soulèvement du 15 juillet, pour dire leur attachement à la démocratie et leur espoir de paix et de prospérité pour le pays d’accueil.
Ayant fui la guerre dans leur pays et étant arrivées à Kiziltepe, district de la province de Mardin, ces syriennes ont manifesté leur rejet de la tentative de coup d’État perpétrée par les membres de l’organisation terroriste parallèle FETO.
Rencontrées dans un centre social à Kiziltepe où elles apprennent la langue turque, ces Syriennes prient pour que la paix perdure en Turquie, pays où elles se sont réfugiées après tant de douleurs en Syrie.
Interviewée par l’Agence Anadolu, Esma Saleh, ayant fui Hasséké il y a deux ans, a déclaré que la paix est la seule chose qu’elle souhaite.
«J’aime la Turquie, je souhaite sincèrement la paix pour tous les musulmans, a-t-elle affirmé. Nous respectons et aimons le président de la République, Recep Tayyip Erdogan.
«Nous ne voulons pas que la paix soit dégradée ici, et qu’un coup d’État soit organisé.»
Pour sa part, Shukriya Abdourrahman, arrivée en Turquie il y a quatre ans, a dit aimer beaucoup la Turquie et le peuple turc qui les a «beaucoup aidées».
Ayant quitté Damas il y a quatre ans, Niroz Mamo a raconté les douleurs de ce qu’elle a subi durant les conflits en Syrie.
«Nous avons beaucoup souffert de torture, de famine et de misère en Syrie. Nous avons trouvé le confort en Turquie. Nous ne voulons absolument pas de coup d’État ici et souhaitons que nos enfants puissent vivre en paix», a-t-elle déclaré.