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Ecolo Saint-Josse tire la sonnette d’alarme sur les finances communales !

En effet, selon une approche analytique des Verts 1210, le bilan de 2020 est dans le rouge total.

10.000.000€ de déficit en 2020 !

Il s’agit effectivement d’une tendance générale en Belgique et dans le monde. Les comptes publics sont grevés de dépenses imprévisibles liées à la crise pandémique. Mais cela n’explique pas tout à Saint-Josse.

En effet, selon les Verts, 5.000.000€ sur les 10.000.000€ ont été dépensés en raison d’une « mauvaise gestion » de la commune.

Rajoutez à cela la dilapidation des réserves acquises en 2018 de 11.000.000€ et un trou actuel de 4.000.00€ dans les caisses communales !

Voici le communiqué d’Ecolo 1210 :

10 000 000€ de déficit en 2020, les finances sont rouge écarlate et le COVID n’explique pas tout.

Le groupe Ecolo-Groen a épluché les comptes communaux pour 2020 et nous sommes effarés!
Nous dénonçons avec vigueur depuis longtemps les dépenses inutiles, les dossiers mal pensés qui coûtent nettement plus chers à l’arrivée que prévus… Aujourd’hui, l’ampleur du problème est claire.

D’après les données remises au groupe, 5 millions sont imputables à la crise Covid. Le reste, c’est de la mauvaise gestion.
Saint Josse a une population pauvre mais jouit de revenus solides (merci les tours de bureaux!). 10 000 000 d’euros, cela veut dire un trou de 275€ par habitant que le bourgmestre Kir et ses échevins ont creusé dans les caisses communales.

Pire encore, les réserves qui étaient de près de 11 000 000€ en 2018, se sont évaporées. Aujourd’hui, il y a un trou dans la caisse de 3 000 000€ : 14 millions évaporés en 3 ans, une catastrophe imputable à une gestion hasardeuse qui met en péril l’avenir de la commune.

Le groupe Ecolo-Groen demande instamment à la majorité de se ressaisir et de veiller à une gestion plus saine de ses finances. La politique communale doit être recentrée autour de priorités au bénéfice du citoyen: lutte contre les effets sociaux et eéconomiques de la crise COVID, lutte contre le réchauffement climatique, jeunesse, qualité de vie.

Les achats publics pour leur part doivent être repensés pour éviter les dépassements de budget phénoménaux comme on en voit dans plusieurs dossiers: construction de la Maison des cultures (x4, 13 000 000€ et ce n’est pas fini), rénovation du lycée G. Cudell (x2, 2 000 000 et ce n’est pas fini)…