Elections 2018 et 2019 en Belgique: Création d’un nouveau parti politique

Ahmet Koc, le conseiller provincial limbourgeois, s’est fait exclure l’an dernier du sp.a. Au vu et au su de tous, Koc rejoint le clan des exclus politiques d’origine turque comme Mahinur Ozdemir.

En effet, Koc avait marqué son soutien au président Erdogan après la tentative de renversement du 15 juillet dernier en Turquie. Ce lui a valu une invitation solennelle du parti sp.a à quitter illico presto les rangs prinvinciaux limbourgeois.

Dans le même ton, Mahinur Ozdemir quant à elle, s’est vue fermer la porte du CDH au nez pour des raisons de refus d’acceptation du « génocide arménien ». Pour rappel, elle a été limogée par le comité d’éthique du CDH, dont le président était Dominique Drion. Ce dernier a lui-même été mis sur un siège éjectable dans le cadre de l’affaire houleuse de Publifin.

Mais, pour en revenir au sujet principal, un mouvement d’une ère nouvelle prend une forme considérable. En effet, les citoyens ballotés d’une affaire « mandatgate » à l’autre se sentent trahis par les partis traditionnels. C’est la raison pour laquelle, ils voient d’un œil complaisant l’arrivée de cet ascenseur de la dernière chance dans l’univers impitoyable de la politique.

Pour rappel, en Hollande, le parti tout neuf « Denk » (traduit du néerlandais par « penser » et du turc par «arrivé à point nommé ») remporte 3 sièges aux élections législatives néerlandaises de ce mercredi 15 mars 2017.

Enfin, il n’y a évidemment aucune restriction de nationalité dans la formation de ce parti. La composition aura pour maîtres mots : l’égalité homme-femme et ouverture identitaire.

Ce phénomène se fait aussi très fort sentir à Bruxelles où les murs réverbèrent un écho semblable avec des listes déjà complètes sur certaines communes.

Erkan Ozdemir / La Manchette