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Emir Kir dénonce « les attaques calomnieuses à son égard »

L’affaire est rapportée à la une de « La Capitale » de ce mercredi 16 octobre 2019 avec le titre « Le Chauffeur d’Emir Kir inculpé pour trafic de cocaïne ».

En somme, ce titre peut flatteur relate les faits d’un fonctionnaire communal (sur 800 travailleurs) impliqué dans une affaire de trafic de drogue dure.

Le titre est contrarié quelques lignes plus loin par l’affirmation que « Rayan … un chauffeur-livreur qui travaille depuis six ans pour le compte de la commune de Saint-Josse ! »

Plus loin encore, la fonction change en « celui qui véhiculait de temps à autre le bourgmestre en plus de faire des livraisons pour la commune ».

Enfin, ce fameux individu est « recasé fossoyeur au cimetière », toujours selon La Capitale.

Dans son droit de réponse, Emir Kir réplique en criant gare à la calomnie dont il serait la cible directe :

« Premièrement, l’employé communal dont il est question dans cet article n’a, à aucun moment, été chauffeur du Bourgmestre ni à titre principal ni à titre occasionnel. Il était affecté au département de la Propreté Publique et était chargé de collecter les sacs poubelles ainsi que de vidanger les corbeilles publiques. Cette collecte s’effectuait à bord d’une camionnette disposant d’une benne de chargement à l’arrière. »

L’article du groupe Sud Presse argumente par le fait que « Rayan » aurait été, à un moment ou un autre, le bénéficiaire d’un véhicule de type Golf en leasing ». Argutie qui pose question tout en sachant que cet employé communal était chargé de collecter des sacs de poubelles en camionnette.

« La commune se porte en faux contre l’accusation selon laquelle un véhicule communal de marque Volkswagen Golf aurait été utilisé par cet employé. En effet, la commune ne dispose pas de véhicule de marque Volkswagen Golf dans son charroi et n’a jamais financé via un leasing ce type de véhicule. » explique encore la Commune dans son droit de réponse.

« Troisièmement, à aucun moment, le parquet n’a informé la commune qu’une enquête était en cours à l’encontre d’un fonctionnaire communal. L’article 1380 du Code judiciaire prévoit qu’il appartient au Ministère public d’apprécier la nécessité de communiquer à l’autorité disciplinaire ou administrative compétente des informations relatives à une enquête ou à des poursuites en cours. Donc, le fait que l’employé communal ait fait de la préventive n’implique pas ipso facto sa culpabilité. Une inculpation ne signifie pas que la personne est coupable. En effet, tant qu’aucun jugement de condamnation n’intervient, l’intéressé reste présumé innocent. »

« Afin d’éviter toute éventuelle répercussion négative sur l’ambiance de travail entre collègues, le Secrétaire communal a décidé de déplacer l’intéressé dans un autre service en attendant que la justice se prononce définitivement sur les faits. »

« Je m’insurge contre cet article qui se veut sensationnel, dénué de tout fondement qui jette le discrédit sur la commune et ternit son image et dans lequel je suis injustement attaqué dans mon honneur et ma probité «  souligne Emir Kir.