Emir Kir face à Charles Michel : Kir tape encore sur le clou des visites domiciliaires de migrants !
Le député fédéral Emir Kir n’est pas à sa première intervention concernant le fameux clou du cercueil du gouvernement actuel MR-NVA « le dossier des visites domiciliaires » dans le but de ‘débusquer’ des migrants.
Un proverbe québécois nous a toujours enseigné que : « A force de taper sur le même clou, on finit par l’enfoncer. »
Donc, érigé en véritable fossoyeur de certaines infamies, Emir Kir enfonce ce clou à tête torsadée de l’inhumanité.
Enfin, il n’y a plus qu’une issue ramenant la raison et la dignité dans ce dossier, c’est le pas de côté donc :
« Tape Emir, Tape sur ce clou et ENFONCE le ! »
Voici l’intervention de Kir, qui sera prononcée demain à la tribune du parlement fédéral face au premier Michel :
« Monsieur le Premier ministre,
Le premier février dernier, en séance plénière, vous nous teniez les propos suivants : « Compte tenu de critiques, compte tenu d’émotions, d’un certain nombre de doutes sur les interprétations qu’il faut donner au texte, il m’a semblé utile de prendre un peu de temps pour écouter de manière active les messages et commentaires qui ont été exprimés. J’en tirerai les conclusions en faisant rapport au gouvernement et au parlement dans la sérénité. »
Nous sommes un mois plus tard et depuis lors un nombre important de communes de ce pays, dirigée par des majorités de toutes sortes, débattent de ce projet de loi et votent des motions appelant le Gouvernement à abandonner ce projet ou à revoir sa copie en profondeur. Une Région du pays a également voté une résolution allant dans le même sens, s’appuyant sur une majorité comptant également des membres de votre attelage gouvernemental.
Des manifestations, réunissant un nombre important de belges de tous horizons se sont tenues dans les rues de Bruxelles.
Et des dizaines de milliers de belges continuent d’ouvrir leurs portes à des personnes qui n’ont pas d’autres options que de s’en remettre à l’hospitalité et au sens de la dignité de nos concitoyens.
Mais quant au projet lui-même, les choses ne sont pas plus claires qu’elles l’étaient il y a un mois.
D’où mes questions :
- Où en êtes-vous de cette « écoute active » des nombreuses critiques formulées par les acteurs de terrain, la société civile et désormais également les autorités locales et une partie des entités fédérées de ce pays ?
- Quelles sont les rencontres que vous avez déjà effectuées et à quelles dates ?
- Quelles sont, finalement, les options que vous entendez prendre à l’égard de ce projet de loi et suivant quel calendrier ?
Merci de vos réponses. »
Erkan Ozdemir /La Manchette