Gül Yildiz expose « La Ligne Voyageuse » au Consulat Général de Turquie à Bruxelles
Le discours d’introduction de la Consule Générale de Turquie à Bruxelles, Dilsad Kirbasli Karaoglu, allait dans le sens d’un véritable hymne à la joie.
Et pour cause, satisfaite de la créativité féminine dans le cas qui nous occupe, elle revient, à juste titre, sur son désir d’avoir plus de femmes dans les secteurs de la culture et artistiques de tout horizon. Il s’agit, pour elle, non seulement de placer la femme dans un milieu « dit masculin » mais aussi de produire des œuvres avec la sensibilité d’une femme, ce qui constitue une plus-value claire dans une production.
Gül Yildiz, artiste féminine turque primée et fréquemment en voyage en Belgique raconte la relation entre l’humain et l’espace avec sa collection qu’elle a nommée « La ligne Voyageuse ».
Née à Usak (en Turquie), Gül Yildiz détient un diplôme d’ingénieur de l’université d’Ankara. Elle a ensuite obtenu un master en Photographie et Techniques Visuelles (caméraman) à l’université Anadolu.
Elle a trouvé l’opportunité d’exposer ses photographies dans des expositions et des concours tant nationaux qu’internationaux. Elle prit part à des expositions et des festivals de photographies à divers endroits et elle a également donné des séminaires. En 2015, elle fut honorée du titre de l’artiste de la fédération internationale de l’art photographique par la fédération en titre.
Elle réalise actuellement des ateliers et des formations en photo chez Fujifilm à Istanbul.
L’artiste Gül recensa l’importance de l’utilisation du trait.
« Tout prend origine par le trait. Les chiffres utilisés en mathématique ne sont, en fait, qu’une superposition de traits. L’écriture aussi est réalisée sur base de traits. Le dessin n’est exclusivement que tracé par des traits. La photographie aussi n’est qu’une mise en adéquation de traits imaginaires d’un plan à photographier. » annonça Gül Yildiz.
L’exposition des photos se catégorisait en diverses catégories. Au-delà de ce fait, la plupart des photos représentait à chaque fois un personnage dans une ville en Turquie. La ville la plus représentée était évidemment Istanbul avec ses multiples facettes. La mégapole, sur ses différentes rives, était représentée dans ses retranchements tant touristiques que plus ruraux.
L’activité a évidemment eu l’effet escompté. Le monde politique était présent à travers Emir Kir, bourgmestre de St-Josse. Fatma Pehlivan, députée fédérale et Hasan Koyuncu, député régional bruxellois.
Enfin, un verre de l’amitié a clôturé la soirée avec les différents échanges de vues inhérents à l’activité.
Erkan Ozdemir / La Manchette