Hamit Karakus ; Analyse : « Pourquoi est-ce que les étudiants d’origine belgo-turque ratent leur cursus scolaire ? »
Il y a maintenant plus d’un demi-siècle que nos aïeux ont déposé leur valise sur le territoire belge afin d’y travailler. Quant aux générations issues de cette vague migratoire travailliste accusent malheureusement un niveau très voire trop bas au sein du système scolaire belge.
Le nœud du problème ainsi exposé, nous devons désormais nous attarder sur quelques statistiques. A Bruxelles et en Wallonie, il n’y a un pauvre petit pourcent (1%) de jeunes belgo-turcs qui accèdent aux études universitaires. Et, comme tout le monde le sait très certainement, pour y accéder n’est certainement pas de pouvoir réussir !
Malheureusement, le système d’éducation belge intègre une discrimination positive dans sa mise en pratique. La pression et occupations du corps professoral, les écoles dégradées et mal entretenues, les programmes d’éducation restreints dans certains quartiers peuvent être une source de réponse.
D’aucuns s’accorderont à dire que les écoles dites « à discrimination positive » sont présentes dans une grande majorité de communes mais ce qui est un fait relativement certain, est que les communes et a fortiori les quartiers à forte densité belgo-turque comprennent quasi uniquement qu’un nombre d’écoles de qualité médiocre.
Mon avis personnel serait clairement de dire qu’au-delà du fait que nous sommes d’origine turque, nous sommes surtout des citoyens belges et qu’il faut s’attarder sur ces analyses d’une importance capitale.
Hamit Karakus / La Manchette