Hasan Salar : le FC Saint-Josse, c’est une grande famille !
La saison 2017-2018 quasi bouclée, le FC Saint-Josse du président Hasan Salar est en route vers le titre du championnat P2.
Le classement est très chahuté mais le leader est toujours l’équipe du président Salar.
A 44 points ex aequo avec le deuxième flanqué de très près par le FC Saint-Michel, l’équipe première de St-Josse est à deux doigts de la gloire.
Sans compter que, de manière générale, toutes les catégories de St-Josse ont toutes pointé le bout de leur nez. Les dames, les jeunes, les vétérans bref toutes les tranches d’âge et catégories se sont données à cœur joie et les résultats sont là.
On parle vraiment d’un remaniement presque total du président Salar qui garde une omniprésence au club.
Salar, avec un caractère bien trempé, sourcille juste de temps en temps pour faire comprendre à son staff que le maître à bord, c’est lui ! C’est d’ailleurs, le président Salar qui insiste pour garder une ambiance familiale au sein du club.
« Pour moi, l’atmosphère « familiale » est l’élément moteur de mon club. On accueille ici plus de 400 enfants tous les jours et quasi le double de parents. Je veux que cette dynamique familiale se pérennise.
Vous serez d’accord avec moi que les parents de jeunes joueurs laissent leur progéniture, autrement dit la prunelle de leurs yeux, entre les mains d’entraîneurs. Par la même occasion, la responsabilité de ces enfants est donc laissée au club. C’est la raison pour laquelle, dans mon club, rien ne pourra changer cette discipline du staff laquelle j’entretiens tous les jours.
Par exemple, les jours de match, quand je vois quelqu’un fumer dans les gradins où sont aussi assis de jeunes spectateurs, je fais comprendre d’emblée au fumeur qu’il doit s’empoisonner ailleurs. Je ne veux pas de mauvais exemples ! Ce serait trop simple de rendre notre travail encore plus compliqué de la sorte » dit le président Hasan Salar.
Entre temps, ce businessman, très dur en affaires, cache un cœur énorme sous sa carapace imperméable.
En effet, il n’hésite pas une seconde à réaliser des dépenses privées énormes pour embellir et rendre l’endroit encore plus attractif.
« On dit souvent : quand on aime, on ne compte pas ! Moi, j’ai le foot dans le sang donc je ne compte pas. Et, l’investissement crucial sur lequel je suis intransigeant est porté sur l’éducation des générations à venir. Les jeunes doivent s’occuper avec du sport et d’arrêter de perdre du temps dans des futilités. C’est la raison pour laquelle, j’ai acheté un baby-foot, une TV, une machine de type Arcade, une console de jeux et ce n’est pas fini ! » conclut Hasan Salar, avec le sourire aux lèvres.
Erkan Ozdemir / La Manchette