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Ibrahim Donmez signe une campagne 2019 sans précédent !

L’heure des bilans de campagne est arrivée.

Tous les candidats se congratulent et font une sorte de rétrospection sur les points forts et faibles de leur campagne.

Quand certains se sont permis des dépenses insensées d’autres ont été beaucoup efficaces en mettant un coup de pied dans la fourmilière.

L’infatigable Emir Kir dispose, sans nul doute, une dextérité aussi aiguisée qu’une épée de Damoclès à ce petit jeu. Comme déjà évoqué dans un article précédent, il dit souvent : « Politicien, tu l’es ou tu ne l’es pas ! »

Dans son sillon, une silhouette familière s’est faite remarquée lors de cette campagne 2019. Il s’agit de l’homme à la barbe bien taillée de Schaerbeek, le dénommé Ibrahim Donmez.

En effet, le sillage de Kelvin ou plutôt celui de Kir a profité grandement à ce kiné-ostéopathe de formation qui répond toujours présent afin de soigner ses patients.

« Au-delà de l’intérêt portée à mon métier de kiné-ostéo, je m’intéresse depuis le début de ma carrière en politique à l’augmentation de la qualité de vie des personnes à faible revenu. Suite à une série interminable de visites à des habitations sociales de Schaerbeek, je martèle depuis des années qu’il y a un SOS généralisé à ce niveau-là. L’ascenseur social est sans conteste laissé à l’abandon. Nous devons ramener de la dignité à ces personnes parfois avec 5 enfants ! Un toit décent n’est désormais plus un luxe, tout le monde a le droit d’habiter dignement ! » termine par dire Ibrahim Donmez de manière placide.

Vous l’aurez remarqué, le style Donmez, c’est du cash !

Il ne mâche pas ses mots et parfois même cela dérange. A plusieurs reprises, dans l’une ou l’autre de ses sévères interventions au Conseil de Schaerbeek, Ibrahim Donmez s’est fait pointer du doigt car il ne se fait pas prier sur des états de fait !

«  Cela fait maintenant plus de 10 ans que je suis un élu local à Schaerbeek, je suis ce que l’on peut appeler un politicien de proximité. Donc, je côtoie les citoyens tous les jours. Je me porte toujours relai de leurs problèmes ou leurs attentes.

A plusieurs reprises, j’ai rendu visites à des familles dans des HBM (ndlr : habitation à loyer modéré) schaerbeekoises et le tableau que j’ai vu est apocalyptique à plus d’un égard.

On ne peut plus continuer cette politique de l’autruche communale. Je dirai même qu’un travail législatif au niveau régional doit être entrepris.
Dans le programme électoral pour la Région de Bruxelles, pour laquelle j’ai contribué, le logement est le centre de nos préoccupations.

Il n’est pas normal que des familles attendent des années pour bénéficier d’un logement social. » tape quasi du poing sur la table Ibrahim Donmez placide.

« Dans la même foulée, je suis aussi administrateur à la STIB depuis aussi plus d’une décennie et l’enjeu de la mobilité est véritablement le sujet qui va soit faire les griffes de certains politiques ou alors devenir le clou de cercueil. Pourtant la question est simple : « Comment conjuguer le verbe “circuler” dans une ville qui change avec de vieilles infrastructures » ?

« J’ai évidemment ma petite idée sur le sujet à travers la construction de la ligne RER. Ce projet, de grande envergure, pourrait apporter dans sa houache une ribambelle infinie de facilités aux citoyens.

Imaginez un instant que les stations RER incluent en sous-sol des parkings souterrains, lesquels les citoyens pourront utiliser afin de garer leur véhicule à prix modique.

En surface de ces stations, des facilités de vie soient aussi accordées aux citoyens. Je pense de suite à des crèches où les mamans pourront laisser leur progéniture avant de prendre le RER afin d’aller travailler. Un centre commercial en surface de la station où les retraités pourront profiter sans devoir trop se fatiguer.

Bref, une situation adaptée au nouveau monde dans lequel nous nous dirigeons tout en n’oublions pas que les vieilles infrastructures vétustes seront évidemment amenées à changer ou disparaitre avec l’apparition du fameux RER » dévoile un bout de voile d’idées que l’édile Schaerbeekois veut développer.

Erkan Ozdemir / La Manchette