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Incendie à Schaerbeek : habitant le quartier, Omer Yigit en a marre !

La fameuse chaussée de Haecht a, encore, été sujette à un incendie.

Ce que l’on peut dire, c’est que les pompiers ont pris l’habitude de se poster devant cette adresse. Il y a 5 jours déjà, une équipe d’hommes du feu a dû intervenir à la même adresse pour un début d’incendie.

Aujourd’hui, c’est le deuxième et il était beaucoup plus important. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Mais, cette fâcheuse habitude de bouter le feu dans cet immeuble revêt un caractère alarmant.

Les riverains de tronçon de la chaussée sont à bout de nerfs. Ils craignent pour leur sécurité et leur intégrité physique.

Le premier grief de dénonciation qu’ils formulent est ce nouveau phénomène d’arrivée en masse de toxicomanes dans ce quartier populaire. Il y a un déplacement de la problématique ciblée du quartier Nord vers les rues adjacentes. La chaussée de Haecht est donc victime d’un déplacement de drogués, alcooliques et fléaux en tout genre.

Les habitants et surtout commerçants de la « Petite Anatolie », partie de la chaussée connue pour ces restaurants turcs, n’acceptent plus cette dérive et veulent que les pouvoirs publics schaerbeekois et tennoodois prennent ce sujet au sérieux !

Voici, le témoignage du riverain Omer Yigit qui a filmé la scène de l’incendie dans le squat.

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« Vidéo d’un incendie toujours en cours au moment où j’écris ces quelques lignes…

Il s’agit d’un squat sur la chaussée de Haecht (tronçon entre l’église Sainte-Marie et l’avenue Rogier).
Ce squat est actuellement occupé par nombre de toxicomanes et autres SDF désœuvrés. D’après ce que j’ai pu constater de visu, un occupant a intentionnellement bouté le feu à l’intérieur. Pas de victimes à déplorer pour l’heure. Les pompiers sont intervenus très rapidement et avec un professionnalisme exemplaire.

Ayant toujours habité le quartier, je n’ai jamais vu autant de toxicomanes, d’alcooliques et autre aliénés dans la rue sur ces deux dernières années. Que se passe-t-il donc ?!

Les pouvoirs publics auraient-ils fait l’impasse si les quartiers des classes sociales aisées faisait face à une telle problématique. Je n’ose pas imaginer que le dixième de ce qu’on vit au quotidien puisse par exemple être possible dans le quartier des Fleurs ou le quartier Reyers ! »

Erkan Ozdemir / La Manchette