Incidents à Saint-Josse : Sapin brûlé sur la place Houwaert et voiture incendiée
Dans la continuité de la série noire des festivités du Nouvel An, on peut aussi parler des dégâts matériels sur la commune de Saint-Josse-ten-Noode.
Après quelques témoignages recueillis par les citoyens énervés de cette situation, des dégradations de biens publics sont à déplorer par quantité.
Notamment, sur la place Houwaert où le fameux sapin de Noël a encore une fois été brulé. Cette histoire se répète malgré les remontrances de l’année passée sur le sujet.
Des jeunes de maximum 15 ans du quartier de l’axe chaussée de Louvain ont déferlé en masse (une quarantaine) sur la place Houvaert.
Malgré les engueulades et les rappels à l’ordre de personnes plus âgées, ils ont quand même réussi à incendier le sapin de Noël à l’aide d’essence.
N’étant pas rassasié de leur victoire face à un arbre sans défense, le groupe s’est engagé dans les petites ruelles de Saint-Josse. Et, ni une ni deux, une voiture prend feu selon le même modus operandi, c’est-à-dire un arrosage d’essence et on met le feu en évitant toute forme de procès. La voiture était située à la rue Potagère en face de l’école Joseph Declef.
Je passe tous les détails à propos des actes de vandalismes que les abribus de la STIB ont l’habitude d’accuser. Torts qui seront évidemment répertoriés sur l’ardoise fiscale du contribuables bruxellois.
Je tiens aussi à féliciter le travail incroyable des gardiens de la paix qui, jusqu’à 2h du matin, ont arpenté les rues de Saint-Josse. Leur rôle n’était autre que persuasif en invitant les jeunes à rentrer chez eux. Nous pouvons clairement officialiser que sans la présence de ces gardiens, la situation aurait pu être pire.
Pour en revenir au sapin, il y a des valeurs religieuses lesquelles sont difficilement justifiables. On est d’accord que par les temps qui courent l’Islam ne véhicule pas la meilleure image du musulman de manière générale. Et, il est clair que ce genre de sabotage provoquera une recrudescence de cette image péjorative.
Je pense que, pour éviter la réitération de ces actes odieux de vandalisme, la commune de Saint-Josse devrait mettre sur pied des interdictions strictes de couvre-feu à tous ces jeunes en manque d’affection apparente. Le seul critère d’acceptation serait la présence de parents avertis qui endosseront évidemment la responsabilité de toute dérive.
En toute objectivité, par rapport aux éléments recueillis, la police de Saint-Josse est sur le pied de guerre et l’enquête est lancée pour découvrir les « héros » de la soirée d’hier à travers les différentes caméras actives sur la place.
Erkan Ozdemir / La Manchette