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Initiative de Paix arabe – La Ligue Arabe rejette l’appel de Netanyahu

AA / Le Caire / Hussein Mahmoud

La Ligue des Etats Arabes (LEA) a rejeté les déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sur la révision de l’Initiative de Paix arabe.

Dans des déclarations faites, mardi, aux journalistes, Nabil al-Arabi, Secrétaire général de la LEA, lancé : «Ce déclarations [du Premier ministre israélien] sont rejetées en bloc dès lors que l’Initiative de Paix arabe a une philosophie propre et des arrangements particuliers».

«La décision du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères tenu en novembre 2012 consacré au réexamen de la méthodologie internationale suivie dans le traitement de la Cause palestinienne avait conclu que ce qui est exigé consiste en la fin de l’occupation israélienne des Territoires palestiniens occupés en 1967, conformément aux décisions du Conseil de Sécurité et de la Légalité international et des référentiels convenus du processus de paix, y compris l’Initiative de paix arabe», a-t-il expliqué.

Al-Arabi a réitéré son attachement à l’Initiative de Paix Arabe telle que exposée au Sommet de Beyrouth de 2002 et telle que confirmée par les sommets arabes successifs.

«Il n’y a pas lieu de la chambouler comme certains répètent parfois», a souligné le Secrétaire général de l’organisation panarabe, qui faisait allusion à la position de Netanyahu.

«Certains font allusion au fait que ce sont les Arabes qui doivent commencer par respecter leurs engagements afin qu’Israël pense à en respecter les siens, ce qui constitue un subterfuge inacceptable», a conclu Nabil al-Arabi.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait dit lundi qu’il “n’approuvera jamais l’Initiative de paix arabe comme base de négociations avec les Palestiniens”, motivant sa position par les «éléments négatifs contenus dans cette Initiative».

L’initiative de paix arabe, approuvée en 2002 à Beyrouth par la Ligue arabe, soutient le projet d’un Etat palestinien reconnu par la Communauté internationale, sur la base des frontières de 1967 et dont Jérusalem-Est sera la capitale.

L’initiative arabe appelle également à un règlement équitable de la question des réfugiés et au retrait d’Israël du Golan, ainsi que des terrains qu’il occupe encore dans le sud du Liban. En contrepartie les pays arabes s’engagent à reconnaître Israël et à normaliser les relations avec Tel-Aviv.