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La Chambre : Emir Kir pointe du doigt les tentatives d’enlèvement d’enfants aux abords d’écoles

Plusieurs informations dans la presse de ces derniers jours font état de tentative d’enfants autour d’écoles.

Le phénomène s’emballe d’ailleurs dans les réseaux sociaux à travers lesquels, on aperçoit même des images de camionnettes blanches de ravisseurs. Tout ceci est évidemment publié sans la moindre preuve.

De manière plus précise et plus dangereuse, certains utilisateurs de ces applications sociales précisent même, à l’aide d’image à l’appui, des plaques d’immatriculation de ces mêmes véhicules.

Dans ce cadre, le député Emir Kir interroge le ministre de l’intérieur par rapport à ces questionnements qui inquiètent énormément les parents.

Voici les questions posées et la réponse du Ministre :

Question orale d’Emir Kir à Pieter De Crem, Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, chargé du commerce extérieur concernant « les tentatives d’enlèvements d’enfants à Bruxelles

Une information parue dans la presse du 18 octobre nous apprenait qu’une plainte avait été déposée pour tentative d’enlèvement dénoncé ces derniers jours à Bruxelles.

Le 4 octobre dernier, c’était une fillette de 10 ans qui aurait fait l’objet d’une tentative d’enlèvement à Woluwé-Saint-Pierre. Et, le 10 octobre, un élève de l’école n°16 à Schaerbeek aurait échappé à un enlèvement, à deux pas de l’établissement scolaire. Dans les trois cas, des enquêtes sont en cours :

  • Serait-il, d’après vos services, question dans notre pays d’une augmentation des tentatives d’enlèvement d’enfants au cours des ces derniers années ?
  • Quelles sont les mesures existantes au niveau des services de police pour renforcer la prévention et la lutte contre les enlèvements d’enfants ?

La réponse :

Les statistiques en matière d’enlèvement de mineurs ne sont pas disponibles pour l’année en cours. Il ne nous est pas non plus possible de nous prononcer dans le cadre des dossiers en cours.

Concernant les 3 dernières années, nous pouvons répertorier 274 faits en 2016, 280 faits en 2017 et 304 faits en 2018. Ces chiffres incluent également les faits concernant les personnes placées sous statut de minorité prolongée. On constate donc une légère augmentation mais celle-ci doit être tempérée par deux éléments : d’une part, 2/3 des cas sont des tentatives et d’autre part, la majorité des faits résiduels ne sont pas confirmés.

Quant aux mesures des préventions à mettre en place au niveau policier, une attention particulière doit être portée par les services de police locale, notamment, aux alentours des écoles et des points particulièrement fréquentés par des enfants.