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Le calvaire des vacanciers en route vers la Turquie/Belgique !

Habituellement, les périodes estivales sont très attendues en Europe.

En effet, ce laps de temps permet à des millions d’euro-turcs de joindre la Turquie afin de retrouver les familles respectives séparées par les kilomètres de l’immigration.

Evidemment, cette raison est la principale parmi tant d’autres. Les lieux de villégiature, les promenades en famille sous un soleil éclatant, les visites de villes encore méconnues sont des objectifs secondaires.

Malheureusement, pour cette saison 2019, beaucoup d’accidents de la route mortels ont été révélés à la lumière du jour.

De manière générale, 3.000 kilomètres séparent la Belgique de la Turquie. Les vacanciers d’origine turque ont, à tort, toujours eu tendance à réaliser ce trajet le plus vite possible.

Certains énergumènes pas malins se targuent d’accomplir cet itinéraire en 24h. Ce genre de « terroristes de la route » suicidaires affiche leur « prouesse » sur les réseaux sociaux et s’auto-réclame une place sur le podium de l’imbécilité.

Allemagne, Autriche, Slovénie, Hongrie, Serbie et Bulgarie séparent les deux pays des fameuses retrouvailles annuelles tant attendues.

Plusieurs informations ont été diffusées sur les réseaux sociaux en associant cet itinéraire à une route de la mort.

En effet, des centaines d’accidents sur ce parcours ont été remontées. La surcharge des artères autoroutières, le manque d’infrastructure routière de certains pays de l’est, les agressions de vacanciers sur la route, les arnaques aux stations essence bulgares bref tout un tas de raisons qui mettent à bout les millions de touristes d’un mois dans leur pays d’origine.

Des solutions « légères » sont proposées par la Turquie pour aider leurs citoyens en plaçant cette année des policiers à la douane de la Serbie afin de faire prévaloir certains droits des routiers mais tout ceci reste superficiel.

Entre temps, rien est mis en œuvre afin d’aider le ou les chauffeurs qui sont déjà mis à rudes épreuves sur ce cheminement.

Plusieurs cas reviennent dans le sens d’un manque de discernement par les fonctionnaires de la douane bulgare qui contrôlent toutes les voitures immatriculées en Europe et sortant de la Turquie.

On parle ici de millions de voitures qui font cette traversée et donc forcément des files interminables qui s’agglutinent aux frontières. Des cas de crises cardiaques dans les files d’attentes aux frontières ont même été signalés. Les familles, souvent avec des enfants en bas âge, sont obligées d’attendre des heures de files aux portes d’un pays sous de grandes températures, sans toilettes mises à disposition ni eau !

« Ces nouveaux pays d’Europe » sont clairement dans un déni d’humanité par rapport aux touristes passagers qui empruntent leurs routes. Cette problématique est dénoncée chaque année mais aucune mesure n’est prise pour tous ces voyageurs qui sont juste en mal de nostalgie de leur pays d’origine.

Erkan Ozdemir / La Manchette

source photo : FB Saban Coban