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L’Eid El Kebir 2018 : pourquoi pas l’hypnose des ovins et bovins à Bruxelles ?

Équilibre entre bien-être des animaux et liberté de religion

Voici la maxime que le Parlement Bruxellois n’ayant pas encore statué sur la question de l’abattage rituel rapporte pour cheval de batail.

Evidemment, les lois européennes, la jurisprudence et les propositions de décrets ou de loi en la matière foisonnent à profusion.

Entre temps, d’autres pays musulmans ont déjà accepté le principe de « post-cut stunning » traduisible littéralement par l’étourdissement par « électronarcose » de l’animal avant l’abattage.

Le parlement rapporte néanmoins que :

« En effet, on peut concevoir des alternatives moins radicales qu’une interdiction de l’abattage rituel qui, tout en visant également le bien-être des animaux, apporteraient une restriction acceptable à la liberté de religion. »

C’est le cas de figure envisagé par les lignes ci-dessous, pourquoi ne pas considérer l’hypnotisme de l’animal comme alternative moins radicale que l’abattage (non/post ou même pre-cut stunning) ?

En effet, l’hypnose est une pratique ancestrale eue égard à la date de sa promulgation dans la loi donc légale en Belgique.

Voici, d’ailleurs, une intervention de médecin dans un bulletin de Parlement Bruxellois.

« L’hypnose est réglementée par l’article 2 de la loi du 30 mai 1892 qui en réserve la pratique aux médecins et aux détenteurs d’une autorisation gouvernementale. Le recours à l’hypnose est fort ancien et ses applications médicales sont nombreuses. A titre d’information, «Medline», banque de données d’articles médicaux, répertoire près d’une centaine d’articles relatifs à l’hypnose et publiés ces deux dernières années dans les revues scientifiques du monde entier. Il semble médicalement admis que l’hypnose peut diminuer, de manière significative, certains types de douleurs et que certains patients sont plus réceptifs que d’autres à cette technique. L’hypnose a été fréquemment utilisée avec succès pour l’anesthésie chirurgicale et est encore utilisée pour la dentisterie, l’accouchement, les douleurs chroniques d’origines diverses. Par ailleurs, l’anesthésie est une discipline qui évolue de manière notoire vers la sécurité; il appartient aux professionnels de cette discipline d’évaluer les types d’interventions et les types de patients qui peuvent bénéficier de l’hypnose. S’ils pratiquent l’hypnose, ils le font dans un contexte qui leur permet en cas d’échec ou d’effet insuffisant d’employer les techniques classiques sans créer d’inconfort ou d’insécurité chez le patient. »

Dans la lignée des propositions trouvées et appliquées, pourquoi est-ce que la Belgique ne serait pas initiatrice d’une idée nouvelle voire même farfelue dans le cadre de ce rite, le plus important, de la communauté musulmane/juive ?

Erkan Ozdemir / La Manchette