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Les copains musiciens d’origine turque en Belgique sont une belle marque

Il est temps d’ouvrir encore une boîte de Pandore spécifique à la communauté turque.

En effet, la communauté turque a une tendance plus que spécifique de festoyer dans le cadre du mariage. Malheureusement et de manière générale, il s’agit ici d’un rare vecteur de décompression festive de la gente féminine. Il y a ici clairement un manque d’émancipation de la « femme turque » qui, fâcheusement, est confinée dans les limites de l’âtre familial. Ce phénomène des temps archaïques est bon gré mal gré mis à mal par les nouvelles habitudes et les diverses possibilités nouvelles de sortie en soirée. La ghettoïsation en Belgique encore fort imprégnée de la communauté turque reste encore et toujours un obstacle.

Au-delà de ce pamphlet introductif, le sujet qui nous occupe est le fameux ras-le bol des orchestres de mariages turcs. Très souvent, la pièce maîtresse des ces cérémonies festives est l’orchestre.

En effet, l’organisation cérémoniale est rythmée par les interventions du chanteur et de ses comparses de scène.

Le « slow d’ouverture du nouveau couple », les invitations aux autres membres sur la piste de danse, la fameuse cérémonie d’offrande aux mariés (un sujet à elle toute seule), la cérémonie de la traditionnelle coupe de la pièce montée, bref tout est entre les mains de l’orchestration.

Enfin, la réunion de potes s’est déroulée au Kebab Center. Ramazan Gorgun, ancien musicien reconverti en gérant d’un snack en plein centre ville, a accueilli ses amis-hôtes dans son établissement.

Erkan Ozdemir / La Manchette