Nouveau logo du « Sporting Club Farciennes » provoque l’incompréhension de Farcitoyenne !
L’actualité de ces dernières semaines tournent évidemment autours du sujet de la pandémie mondiale qui n’épargne pas la Belgique.
Dans ce cadre-là, Abdoullah Fenzaoui, conseiller communal de Farciennes (province du Hainaut), réagit par rapport à un partage sur un des réseaux sociaux du bourgmestre Hugues Bayet (PS).
En effet, le conseiller Fenzaoui et son mouvement (liste citoyenne « Farcitoyenne ») ne comprennent pas l’agitation autour de ce fameux logo.
« En cette période de confinement historique et de crise sanitaire sans précédent, il faut savoir que Farciennes est une des communes des plus pauvres de Belgique. Dans toute cette détresse budgétaire, le bourgmestre Hugues Bayet et son Collège prennent la décision unilatérale de créer un nouveau logo. Ils se réjouissent donc de voir le club être relégué en 4ème provincial suite à une fusion infructueuse. En effet, paradoxalement, la majorité absolue socialiste de Farciennes ventaient précédemment les vertus de cette fusion. » démarre l’édile de Farcitoyenne.
Abdoullah Fenzaoui et Nejmi Serdar (deuxième meilleur score au scrutin communal) rapportent : « Ce projet suscitait déjà énormément de réactions de la part de citoyens qui déploraient un manque évident de sens.
A cela, on ajoute l’aspect social vis-à-vis d’une population dites « de faibles revenus » qui était les ‘oubliés’ sans demi-mesure de ce projet sportif »
Les deux membres de l’opposition Serdar et Fenzaoui questionnent encore :
« Pourquoi faire d’un club ayant évolué en promotion D, en P1 ou en D3 amateur un club de 4ème provincial ?
Encore une fois, malgré la crise du coronavirus, nous avons l’impression que la majorité à travers son bourgmestre n’accordent que peu d’importances et font fi des conséquences que ces choix pouvaient avoir sur les farciennois. Pourquoi applaudir un tel fiasco pendant cette période de confinement déjà très compliqué pour notamment les indépendants, les personnes au chômage technique ?
Aujourd’hui, nos inquiétudes sont grandissantes, des actions concrètes sont attendues de l’autorité communale pour les commerces, indépendants, salariés et les autres face à l’ampleur que prend jour après jour le coronavirus dans une commune pauvre comme Farciennes. » terminent Abdoullah Fenzaoui et Nejmi Serdar de Farcitoyenne.
Erkan Ozdemir / La Manchette