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Le nouveau métier d’hygiéniste bucco-dentaire et ses travers faciles !

Pour la petite histoire, Il y a en Belgique francophone environ 3.500 dentistes dont la majorité travaille sans assistant.

Ici, il ne s’agit pas d’assistant mais l’expérience américaine montre que le futur métier d’hygiéniste dentaire peut très vite tomber dans les travers des « sales besognes » dont les dentiste ne sont pas trop friands.

« Juste au moment où la formation de trois ans de bachelier en soins buccaux vient d’être inaugurée en Flandre, le site Web de Dentistry IQ diffuse la complainte d’une hygiéniste dentaire américaine, qui se plaint que dans le cabinet où elle travaille sous la supervision d’un dentiste, elle passe essentiellement ses moments creux à effectuer les “sales” besognes. » peut-on lire dans le magazine spécialisé de dentistnews.

Que fait l’hygiéniste bucco-dentaire ?
L’hygiéniste bucco-dentaire effectue des actes essentiellement préventifs, à savoir des actes dans la bouche du patient destinés à prévenir les pathologies et, le cas échéant, à les guérir ainsi qu’à préserver ou à optimiser la santé buccale. L’hygiéniste bucco-dentaire travaille en étroite collaboration avec des dentistes, des dentistes spécialistes et des médecins spécialistes en stomatologie (et chirurgie orale et maxillo-faciale).

Les hygiénistes bucco-dentaires seront en mesure de fournir des soins dentaires préventifs et d’exécuter certaines tâches sur les instructions d’un dentiste. Quand on sait combien de temps les gens doivent parfois attendre un rendez-vous, ce n’est certainement pas un luxe“, explique la ministre de la Santé, Maggie De Block.

En pratique, les hygiénistes pourront accomplir des actes de base tels qu’un examen de la santé dentaire du patient, établir un plan de soins préventifs, ou encore accomplir un nettoyage des dents. Sur prescription, ils pourront aussi administrer certaines anesthésies locales ou enlever des sutures et pansements.

Ces praticiens « techniques » devront suivre une formation de bachelier en trois ans. Elle existe déjà en Flandre, où les premiers diplômés sont attendus en juin 2019.

En Wallonie, aucune formation n’est encore organisée, mais certaines universités auraient déjà manifesté de l’intérêt.

Attendons la suite et surtout l’intégration de ce programme d’étude de « type court professionnalisant » dans les différentes Hautes Ecoles paramédicales de Bruxelles.

Erkan Ozdemir / La Manchette