Parlement bxl : Sevket Temiz (PS) veut des fonds pour les jeunes entrepreneurs !
Parlement Bxl : le député Sevket Temiz
A l’heure où la Belgique accuse un nombre titanesque de faillites (11.817 en 2019), l’entreprenariat n’a plus du tout la cote.
Les raisons sont simples et les pistes de solution aussi. La société d’informations commerciale « Graydon » a annoncé que l’année 2019 monte sur la deuxième position d’un podium très triste.
En effet, 2019 a enregistré le plus de faillites après 2013 qui constitue l’année noire des sociétés en banqueroute.
Le secteur privé a déjà compris qu’il y a clairement un créneau à exploiter dans le lancement d’entreprises neuves ; « Starters ».
Les banques comme les mutualités proposent une multitude de produits coûteux afin de mettre en exergue le projet d’entreprendre selon un « business plan ».
Malgré les mauvaises statistiques en lien avec la durée de vie du « business plan » d’un starter, le Parlement bruxellois avait aussi adopté une approche d’accompagnement dans le cadre de sa Déclaration de politique régionale (DPR).
Le but, ici, est d’enrayer l’image péjorative véhiculée par un entreprenariat « foutu d’office ».
Dans cette perspective, le député (PS) Sevket Temiz prend les devants et veut une levée de barrières à l’entreprenariat : « Il est donc essentiel de faire baisser les barrières à l’entrepreneuriat pour en donner une image plus positive, et ce en complément des initiatives visant à familiariser les jeunes à l’entrepreneuriat. Offrir un accompagnement solide – et de préférence le moins cher possible, voire gratuit – est une manière de réduire ces barrières et d’augmenter le nombre d’entrepreneurs. » interroge-t-il.
Enfin, il rappelle aussi que selon le fameux DPR, le Parlement bruxellois : « créera, au profit des entreprises starters, un service d’aide juridique, comptable et de gestion, se matérialisant en chèques. Cet accompagnement s’appuiera sur les outils économiques régionaux existants.
L’objectif est d’augmenter les chances de l’entrepreneur de réussir son ancrage local et de l’aider à faire face à ses nouveaux besoins (formation, coaching, etc.) ».
En conclusion, Sevket Temiz adresse ses questions en direction de la secrétaire d’Etat en charge de la transition économique bruxelloise, Barbara Trachte :
• Pouvez-vous me dire où en est à ce stade l’élaboration de ce dispositif ?
• Quelle place est-il destiné à avoir dans le grand chantier de transition économique, sociale et environnementale que connaîtront les aides à l’expansion économique ? Quel lien sera fait à cet égard ?
• Avez-vous déjà eu des contacts avec les partenaires sociaux sur les modalités pratiques de la mise en œuvre du dispositif ?
• La DPR cite la formule du chèque, à l’instar de ceux existant déjà, en ce compris en Wallonie, car c’est la formule la plus simple d’utilisation dans la pratique. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
• Est-ce qu’à ce stade il a déjà été décidé quel serait le montant du chèque ainsi que le temps pendant lequel il serait à la disposition du starter ?
Erkan Ozdemir / La Manchette