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Rachid Haddach, témoignage à cœur ouvert : Hamza Boukhari

Les hommages en faveur du défunt Professeur Rachid Haddach se font à profusion.
C’est la raison pour laquelle, en tant que « La Manchette », j’ai pris la décision d’en faire une série.

Il s’agissait d’une personne dont la réputation n’était pas à faire. Mais, l’objectif ici est de graver quelques anecdotes authentiques à travers des personnalités qu’il a connues.

Après le témoignage poignant d’Ahmed El Khanouss, proche de Rachid, voici le récit de Hamza Boukhari.

« Rachid, c’était avant tout un collègue issu du monde de l’enseignement. On a travaillé ensemble dans un Athénée à Bruxelles, à Laeken précisément. » débute Hamza Boukhari avec une poigne d’émotions.

« Notre public d’élèves issu d’un milieu paupérisé et en perte de repères. Des jeunes en quête de réflexion sur le précieux sésame de l’intégration dans notre société.

Avec Rachid, pas de langue de bois !

Il arrivait à parler de tous sujets avec nos jeunes. Il arrivait à faire émerger le meilleur chez chaque jeune en valorisant les talents de tout un chacun. J’ai eu la chance de côtoyer ce grand pédagogue, cette personne au grand cœur qui toujours su susciter la remise en question de nos élèves afin que cette jeunesse devienne actrice bienveillant de notre société. » embraye le conseiller schaerbeekois Hamza Boukhari.

« Il avait toujours un sourire pour répondre à ses élèves, ses collègues, ses voisins, …
Si on reconnaît un arbre à ses fruits, l’héritage de Rachid pour le vivre ensemble est aussi grand qu’une vaste foret.

Dans ma carrière, j’ai eu l’opportunité de rencontrer beaucoup d’enseignants qui m’ont particulièrement marqués par leur conscience professionnelle. Mais, Rachid faisait partie des ces professionnels  déterminants, sans aucun doute, dans le parcours de vie de nos élèves. Ces questions, ces réflexions, valorisant  la confiance en soi des jeunes, permettaient d’éviter le plongeon amère dans les eaux noires du désespoir où l’anonymat des sans espoirs. » termine son récit le proviseur d’école communale Hamza Boukhari.

Erkan Ozdemir / La Manchette