AgendaBelgiqueCultures

Restaurant Hunkar Sofrasi à la chaussée d’Haecht 89: Menus ‘Iftar’ entre 18€ et 25€

Les ‘Iftar’ (rupture du jeûne) vont faire battre le pavé de la Chaussée d’Haecht.

Le Ramadan connu aussi sous le nom du mois de partage, est aussi la période où les rues commerciales (lire avec forte présence de restaurants) sont littéralement prises d’assaut.

En effet, les ‘iftars’ de la première semaine du mois du Ramadan sont plutôt dédicacés aux plats mijotés à la maison. Les familles se tâtent face aux difficultés d’un jeûne de 18h/jour. C’est la raison pour laquelle, les familles se restaurent très souvent, à l’heure de la rupture du jeûne dans le cocon familial.

La deuxième semaine est déjà synonyme de sorties au restaurant. En effet, les couples veulent se faciliter la vie au maximum en s’offrant des dîners au restaurant. Les prises de réservations se font obligatoires pour obtenir une table contrairement aux autres mois où le turn-over de la clientèle se fait bon gré mal gré notamment à la chaussée d’Haecht.

C’est la raison pour laquelle, in fine, les restaurateurs se frottent les mains et prévoient une petite hausse dans leur chiffre d’affaires qui prend parfois un coup dans l’aile avec le début du Ramadan.

Hunkar Sofrasi, situé à la chaussée d’Haecht 89 à 1030 Schaerbeek, est le restaurant spécialisé dans le kebap par excellence.

Toutes les viandes sont grillées au grill au charbon de bois. L’équipe toujours souriante donne aux clients la place qu’ils doivent avoir.

Le gérant Olcay Civrilli, en pleine préparation des fameux ‘Adana Kebap’ sur broche, est content des salles combles de son salon. « Pour le moment, tout va pour le mieux, et j’espère que cela va continuer dans le même sens », rapporte t-il.

«Pour faciliter les grosses commandes juste avant l’appel à la prière (signe de start au dîner), nous avons décidé cette année d’opter pour une carte spéciale “Ramadan” constituée de 4 menus dont les prix varient entre 20 et 25€», complète t-il dans ses propos.

Enfin, l’agitation avant le ‘iftar’ avec la valse interminable des véhicules en double-file se dépêchant de clôturer leurs emplettes contraste avec la période de silence fracassant de la rupture du jeûne. Un moment de silence qui est synonyme de réhydratation et d’hyperglycémie d’un flux sanguin fonctionnant au ralenti.

Erkan Ozdemir / La Manchette