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Rudi Vervoort : « A la région, on a passé quasi 5 ans à réparer les méfaits du gouvernement fédéral de droite ! »

Toute la fine équipe des socialistes schaerbeekois s’est donnée rendez-vous dans une salle de fête schaerbeekoise près de la gare de Schaerbeek.

Et pour cause, le lancement de campagne du Dr Taoufik Ben Addi (chirurgien schaerbeekois et 43e candidat PS sur la liste bruxelloise) a solennellement pris séance.

Le chef de groupe schaerbeekois Abobakre Bouhjar était le chef d’orchestre de la soirée. Il a réglé toutes les finitions finales afin que l’événement se déroule sans accrocs.

Hasan Koyuncu, Ibrahim Donmez, Done Sonmez, Ewa Dolinska, Martin Maréchal et d’autres ont été la famille hôte qui a accueilli les sections environnantes.

Et, les environs ont eu un rayonnement très large. En effet, même l’académicien Hassan Boussetta, candidat PS à l’Europe, était invité et présent à cette cérémonie.

Rachid Madrane, Ahmed Laaouej et le ministre-président Rudi Vervoort étaient présents dans l’assemblée.

Rudi Vervoort a discouru dans un récit crucial en mettant une relation de cause à effet entre la Région de Bruxelles et les méfaits du gouvernement de droite fédéral.

« Le 26 mai prochain sera une élection déterminante pour l’avenir non seulement de Bruxelles mais aussi du pays.

L’Europe aussi sera un enjeu capital à travers d’ailleurs notre camarade Hassan Boussetta présent dans la salle. L’Europe est en difficulté en termes d’image, en termes de légitimité donc c’est un combat très important. Le citoyen ne comprend plus très bien ce qu’il se décide au niveau de cette instance. Il y a donc un gros travail démocratique à réaliser au niveau européen.

Au niveau fédéral, on a pu mesurer ce que pouvait représenter 5 ans d’un gouvernement de droite.

En regard et en miroir du gouvernement qu’il y a eu en région bruxelloise, il y a clairement un dénivellement incroyable.

Pourquoi ? Parce que nous avons passé énormément de temps à essayer de réparer ce qu’il se faisait ou ce qu’il ne se faisait pas au niveau du gouvernement fédéral.

2 exemples :

  • En matière de sécurité : Un désinvestissement en matière de sécurité. Ils ont un discours de droite mais en réalité il s’agit d’un discours où il n’y a pas d’actes alors que nous avons mis des moyens importants notamment pour financer nos zones de police et la politique de prévention. Mais néanmoins, ceci n’est plus tenable indéfiniment pour la région bruxelloise. Dans la police des chemins de fer (métro et gares), il y a 30 % de policiers fédéraux en moins durant ces 5 dernières années. Donc, encore une fois, c’est la région qui doit suppléer et ceci n’est plus possible.
  • En matière de crise des migrants : Théo Francken et ce gouvernement a organisé la crise humanitaire que l’on a vécu. D’abord, parce qu’ils n’aiment pas Bruxelles et ensuite pour donner une impression que rien ne va. Mais encore une fois, c’est la région de Bruxelles qui a dégagé des moyens pour prendre en charge ces êtres humains laissés à l’abandon. Tout ceci est inhumain de traiter des personnes qui ont fait des milliers de kilomètres et finalement laissés pour cause », conclut son exhortation pleins de messages Rudi Vervoort sous les applaudissements nourris de l’audience.

Erkan Ozdemir / La Manchette