Séminaire sur les diverses dépendances à l’initiative de l’Association belge de la pensée Ataturkienne
Une initiative qui pour le moins surprenante a été signée par l’institut BADD situé sur la chaussée d’Haecht. BADD qui se traduit littéralement par la « Association belge de la pensée Ataturkienne ».
La primeur dans le genre a été porteuse d’intérêt et a accueilli un grand nombre d’invités.
L’interactivité avec le public a rendu le panel de séminaires encore plus attirant. Le public a posé de manière éparse toutes les questions en lien avec les ateliers.
Le psychologue néerlandophone Steven Van Der Anwera a expliqué, en français, les méfaits liés aux drogues et à l’alcool. En effet, la tendance sociétale donne la main à une forte influence à la consommation de ce genre de produits toxiques pour le corps.
Des courts synopsis de toutes les sortes de drogues recensées en Belgique et ailleurs ont été explicités de manière précise avec les séquelles liées à leur consommation parfois abusive.
Par ailleurs, d’autres interlocuteurs ont pu donner les grandes lignes de la dépendance à l’alcool, aux drogues, au sexe et aux jeux de hasard.
Ces problèmes d’actualité surtout de nos communautés d’origine immigrée ont pris une place d’importance néfaste qui a brisé plus d’un couple.
En effet, tout le monde connait l’exemple du turc ou marocain moyen qui, après une longue journée de labeur intense, ira dans un café s’imbiber d’alcool, de claquer tout son fric et rentrer à la maison sans le sous pour battre sa femme ou finalement la violer.
L’exemple peut être excessif et comporter tous les vecteurs péjoratifs liés au phénomène ghetto mais on peut décomposer ce problème en une infinité de petits problèmes simples.
Les drogues procurent, dans certains cas, une euphorie passagère qui peut combler certaines frustrations liées à une personne. En effet, une dure journée de travail dans un secteur de travail parfois dénigré influencera une consommation récréative qui débouchera in fine à une dépendance.
Un rendez-vous d’embauche qui est considéré comme perdu d’avance placera l’interviewé dans une situation assez chaotique et ira chercher du confort dans une consommation parfois excessive d’alcool.
Les sujets traités ont pu, chacun à leur tour, apporter des réponses aux personnes présentes dans le public.
Mine Renda est l’initiatrice principale de ce séminaire et dans le même temps est la présidente de la section féminine de la « Pensée Ataturkienne ».
Erkan Ozdemir / La Manchette