SNCB : Emir Kir voit juste sur le sort des accompagnateurs de train !
Emir Kir s’est inquiété du sort des accompagnateurs de train régulièrement agressés dans l’exercice de leur fonction.
En effet, le phénomène du rattrapage de train en dernière minute par la dernière porte ouverte mise à disposition par l’accompagnateur de train met constamment l’employé à rudes épreuves. C’est la raison pour laquelle, il interroge le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot :
La compagnie ferroviaire a fait savoir que, « le nombre d’agressions envers le personnel de la SNCB a augmenté de 11 % en 2017 par rapport à 2016, avec un total de 1 165 cas ».
Elle a ajouté que « cette année, la SNCB entend réduire de 10 % le nombre d’accidents du travail, dont les agressions représentent l’une des plus grandes parts ». Or, à ma question parlementaire du 3 octobre dernier sur la hausse du nombre d’agressions envers les agents de la SNCB, vous me répondiez: « Si les litiges liés aux titres de transport restent la cause principale des agressions, leur nombre n’a pas augmenté, contrairement au nombre de ceux liés à la procédure de départ des trains. Comme vous le savez, lors de cette procédure, l’accompagnateur ferme toutes les portes sauf la sienne. Des retardataires arrivent et veulent forcer le passage. » propose le député fédéral Emir Kir.
« Le fait que le voyageur ne soit plus autorisé à embarquer à ce moment-là engendre beaucoup de frustrations pouvant parfois donner lieu à un comportement agressif envers l’accompagnateur de train. Parallèlement, les agents de sécurité de Securail renforceront les patrouilles préventives sur un certain nombre de trajets sensibles et la SNCB continuera à miser sur la formation du personnel afin d’identifier et d’éviter des situations de conflit potentiel. » a été la réponse du Ministre Fédéral de la Mobilité François Bellot.
Erkan Ozdemir / La Manchette