La Suisse assomme le homard avant cuisson : Où sont Gaia et les ministres belges du Bien-être animal ?
Désormais, la loi suisse dispose d’une nouvelle règlementation concernant les crustacés.
En effet, ces derniers devront être étourdis avant d’être mis à mort selon l’ordonnance émise par le gouvernement fédéral helvétique. Dans ce même cadre, il apert que « seuls les chocs électriques ou la destruction mécanique du cerveau seront autorisés » avant la cuisson.
Par ailleurs, de longues études ont prouvé que les coquillages et crustacés possèdent un système nerveux complexe et qu’ils ressentent vraisemblablement de la douleur lorsqu’ils sont ébouillantés.
Pis encore, selon l’ordonnance, les crustacés ne pourront plus être transportés sur de la glace ou de l’eau glacée et devront être maintenus dans leur « environnement naturel ».
Dans l’absolu, cette information est très positive. Tout le monde admettra que foutre un homard vivant dans une marmite d’eau bouillante et entendre les cognements et claquements du homard contre la paroi n’est pas chose acceptable. En d’autres termes, l’animal se comporte comme tout quidam plongé dans de l’eau à 100 degrés.
Ici, le nœud du problème est encore une fois cette coercition des autorités du Bien-être animal belges et les associations comme Gaia qui tirent leur révérence.
En outre, à l’heure d’écrire ces lignes, aucunes des institutions en ligne de mire n’ont prononcé quoique ce soit à ce sujet. Pourtant, il s’agit là d’une claire réussite de la Suisse.
Enfin, nous espérons que les autorités (accessoirement Gaia Belgique) prendront ce sujets à bras le corps et feront passer le même type de loi avec la même véhémence usée pour l’étourdissement lors de l’abattage rituel des musulmans.
Erkan Ozdemir / La Manchette