AgendaBelgiqueCultures

USA: Ronald Reagan invitait « les combattants de la liberté » à la Maison Blanche

Après des fouilles persévérantes, voilà une information importante à remettre au goût du jour par rapport à l’actualité qui ne cesse de recentrer le débat sur le Moyen-Orient.

Cet article qui date du 10 février 2013 consiste en une preuve irréfutable des accords implicites entre les USA et certains groupes d’hors-la-loi.

Ce papier reprend en consistance l’explication d’une photo prise en 1983 dans laquelle on peut voir le président américain de l’époque, Ronald Reagan et la CIA, accompagnés de combattants « moudjahid ».

L’idée de l’ancien acteur américain puis homme d’Etat était, déjà en 1983, d’armer ces combattants sans le sous afin de contrer l’incursion des soviétiques en Afghanistan. Le besoin de l’époque était de bien les armer, d’entrainer ces marginaux « jihadistes » face aux assauts des forces armées soviétiques.

Les soviets ayant battue en retraire, les USA ont fatalement perdu leur intérêt à investir dans le terrorisme de fortune et retirent tout financement prévu initialement.

Par la suite, Oussama Ben Laden et ses dérives incompréhensibles sont survenus de manière intolérable.

Souvent associé à tort à cette photo, une citation de Reagan fait froid dans le dos : « Ces messieurs sont l’équivalent moral des pères fondateurs. »

En effet, Reagan faisait référence aux combattants nicaraguayens et à une autre initiative visant à les armer mais cette fois-ci contre les propres traités des États-Unis !

Enfin, les Etats-Unis avaient réduit leurs flottes dans le golfe Persique de deux forces de frappe à une seule. Le département de la défense dirigé par Chuck Hagel aura certainement une empreinte moins importante, à la fois par nécessité financière et aussi en lien avec l’évolution de la politique étrangère

Quant au président Obama, tout en niant qu’il ait lancé des rebelles armés en Syrie, a cherché une approche plus souple des relations internationales – une approche où les obligations n’étaient aussi facilement liées aux États-Unis.

C’était une nouvelle réalité, pour le meilleur et pour le pire.

Source : http://www.businessinsider.fr/us/reagan-freedom-fighters-taliban-foreign-policy-2013-2/ (traduction littérale de la version anglaise)

Photo : via Wikimedia Commons

Erkan Ozdemir / La Manchette