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Wefa asbl : des messages de paix à profusion de l’imam Abdulmetin Balkanlioglu

Malgré tout l’imbroglio diplomatique à l’arrivée de l’imam turc Abdulmetin Balkanlioglu à l’aéroport de Zaventem, l’après-midi de récolte de fonds pour le Bangladesh s’est déroulé dans une atmosphère pacifiste.

En effet, ce dimanche 18 mars, Wefa asbl, en grand organisateur de l’event, avait grand espoir de l’apport financier de cette rencontre dans le but de construire des bungalow et habitations de fortune pour les opprimés Rohingyas fuyant la Birmanie.

Cette partie de la carte terrestre trop souvent oubliée est encore et toujours sujette aux barbaries innommables de quelques dissidents de l’armée de Myanmar sous la joute des Rakhines bouddhistes.

Un engouement autours du discours religieux de l’imam était audible à travers le silence fracassant qui régnait lors des quelques paroles du théologien.

Son récit allait très fort dans le sens du devoir d’acclimatation de la communauté musulmane au pays d’accueil dans lequel elle se trouve.

« Il est un devoir à toutes personnes d’obédience musulmane de vivre en totale osmose avec le microcosme des us et coutumes du pays d’accueil dans lequel vous vous trouvez. L’Islam impose l’harmonie interreligieuse dans un esprit pacifiste surtout quand il s’agit en plus d’un gouvernement qui vous nourrit ! Il est vrai que l’Islamophobie n’avait jamais atteint des niveaux pareils mais n’oublions pas que Dieu nous impose aussi des épreuves de la vie qui sont toujours surmontables ! » annonça Metin Balkanlioglu, perché sur le podium de la salle « Yeni Yasam »

« Imaginez-vous la morosité d’une vie dans laquelle tout va bien ? Elle serait invivable. Donc, n’oubliez pas que vous êtes dans un perpétuel exode ici en Belgique et vous vous devez d’être des représentants d’une religion dans un pays non-musulman. Les sensibilités de doivent pas être mises à l’épreuve par rapport à la Belgique. » conclut-il.

Les entrées payantes, les stands de petite restauration, la vente de gadgets et de tableaux religieux, tout ira à l’aide humanitaire de première nécessité dans les camps de Kutupalong et Nayapara du Bangladesh.

Une petite mise aux enchères improvisée d’un tableau avec l’écriture de la basmala, qui a été vendu pour une somme de 1000 eur à un homme d’affaires d’origine turque de Bruxelles, a satisfait l’audience fière de cette fin heureuse.

Erkan Ozdemir / La Manchette